Valentine Brognion : «J’ai envie de prendre mon temps pour faire les choses qui me ressemblent !»

Valentine Brognion : «J’ai envie de prendre mon temps pour faire les choses qui me ressemblent !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

La gagnante de «The Voice Belgique» en 2018 revient à Liège pour interpréter son premier single, «Sans disparaître».

Après avoir remporté haut-la-main «The Voice» en avril 2018,  la chanteuse vient présenter son premier single au public de la RTBF et du Studio 40 à Médiarives. «C’est excitant !», sourit Valentine Brognion. «Et je ne me rends pas encore vraiment compte. C’est hyper-stimulant de présenter mon titre pour le première fois devant un « vrai public ».  Je me sens chanceuse de revenir à Liège avec mon propre projet.»

«Sans disparaître», un titre qui a mis un peu moins d’une année à se préparer. Du temps également mis à profit pour trouver une signature et un style. D’ailleurs ne dites plus «Valentine Brognion» mais tout simplement «Valentine»…

Quasi un an, c’est long ?

On m’a dit le contraire… je suis une des premières par rapport aux autres années. Depuis la fin de «The Voice Belgique 7», j’ai travaillé et j’ai rencontré beaucoup de gens. Là aussi pour le coup, j’ai appris pas mal de choses. Ce single est le premier titre sur lequel on s’est arrêté pour faire une première chanson, tout simplement.

Vous travaillez avec Matthew Irons ?

Oui et non. C’est un travail en deux temps : ce single-ci est co-écrit avec Matthew, et dans un deuxième temps, Romain Descampe et Egil «Ziggy» Franzén qui sont les producteurs de «Sans disparaître», et ce tout à fait indépendamment de Puggy et d’Universal. Ce n’est pas un projet de Matthew Irons, ni de Puggy, c’est réellement mon projet.

Chanter en français, c’est votre choix…

J’ai pris le temps d’y réfléchir, et ça fait partie de mon apprentissage durant cette année, aussi. J’ai toujours aimer chanter tant en anglais qu’en français, et il s’avère que sur ce titre-ci, c’était la langue qui allait le mieux. Après coup, ça me parait tellement normal : le français est ma langue maternelle et c’est la langue du cœur et de la sincérité. C’est évident.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Il y a un  message derrière « Sans disparaître » ?

J’essaie d’expliquer la situation dans laquelle j’ai le sentiment de me trouver dans ma vie actuelle. Comme tout être humain, je grandis et je vieillis. L’âge adulte est devant moi, avec l’émancipation et pas mal de libertés que j’adore (rires). Derrière moi, le passé et l’enfance s’effacent. Dans ce titre, je m’adresse à cet enfant qui s’en va avec le temps. Je parle à cet enfant qui disparait. Le temps passe et je perds des gens, des lieux et des odeurs. C’est cette course contre le temps et cet enfant qui me hante et s’efface, mais sans disparaitre…

Vous êtes de la «génération The Voice», donc vous avez grandi avec le programme. L’après est plus difficile qu’imaginé ?

Il ne faut pas précipiter les choses dans la façon de voir et penser les choses. De fait, j’ai regardé «The Voice» quand j’étais adolescente, mais je n’ai jamais vraiment fait de plans sur la comète parce que je ne partais pas pour gagner absolument. J’y ai vécu des belles choses, et j’ai eu la chance de sortir gagnante. Mon objectif actuel n’est pas de partir en tournée à travers le monde, il ne faut pas voir les choses trop vite. Allons-y étape par étape. Je n’en suis qu’à mon premier titre. J’ai envie de prendre mon temps pour faire les choses qui me ressemblent, avec des vraies choses à dire. Pour la grande carrière internationale, on verra !

 

C’est un peu grâce à vous s’il va à l’Eurovision…

(Rires) Pas du tout ! Je n’ai pas cette prétention-là ! En tout cas, ça lui a fait beaucoup de bien parce qu’il était vraiment très stressé. Son parcours, c’est son histoire, je n’y suis pour rien !

Quels conseils donneriez-vous aux candidats restants dans la compétition de «The Voice Belgique 8» ?

Ils ont déjà vécu pas mal de choses, donc ils en savent déjà beaucoup à ce stade. Je leur dirais de rester soi-même et de vivre l’aventure pour soi. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir eu un coach (Matthew Irons) qui m’a laissé prendre toute ma place, et j’en prenais sans doute beaucoup trop. On ne m’a pas mis de paillettes partout et on ne pas fait danser, j’ai pu faire ce que je voulais.

Que peut-on vous souhaiter ?

De profiter de la musique avec la même sincérité. L’essentiel est de ne pas me prendre la tête et de profiter de ce qui vient.

Entretien : Pierre Bertinchamps

 

C’est plus difficile que ce que vous imaginiez ?

Je n’avais aucune attente. Je prends tout de la même façon. C’est le public qui m’a porté durant toute la saison, et c’est comme ça que j’ai pris ma victoire : un cadeau. C’est un début de chemin. Après, il faut évidemment travailler et prendre du temps. C’est plus stimulant qu’autre chose, et je ne me plains pas.

Un album est en préparation ?

J’espère que cette chanson va m’emmener vers la suite, et pour faire un bon bout de chemin  dans la musique. J’écris et je travaille pour… Mais il n’y a rien d’officiel.

Français ou anglais ?

Surprise ! À priori en français, mais…

On vous avait imaginé partir pour l’Eurovision. Pas trop déçue ?

La maquette de «Sans disparaître» avait été proposée à l’Eurovision. Et elle n’a pas été retenue. Ça ne me fait ni rire, ni pleurer. Je suis tombé dans la bonne année de «The Voice», et ça aurait été une belle expérience. Le principal pour moi, c’est que ce titre soit tout de même là et vive à sa façon, avec ou sans l’Eurovision. L’essentiel est de partager la musique.

Vous allez dire quoi à Eliot, ce soir ?

Je suis très contente pour lui, et je lui souhaite le meilleur à Tel-Aviv. J’ai un bon souvenir de lui. On ne s’est pas vus aux Lives parce qu’il n’en a fait qu’un, et moi je suis arrivée au 2e. On a enregistré notre «Blind», le même jour, et c’est un garçon très timide. J’avais ma guitare avec moi, et je l’avais fait répéter sa chanson dans les toilettes. C’est un bon souvenir. C’est réellement un gentil garçon, et j’espère qu’il va en profiter un maximum.

 

C’est un peu grâce à vous s’il va à l’Eurovision…

(Rires) Pas du tout ! Je n’ai pas cette prétention-là ! En tout cas, ça lui a fait beaucoup de bien parce qu’il était vraiment très stressé. Son parcours, c’est son histoire, je n’y suis pour rien !

Quels conseils donneriez-vous aux candidats restants dans la compétition de «The Voice Belgique 8» ?

Ils ont déjà vécu pas mal de choses, donc ils en savent déjà beaucoup à ce stade. Je leur dirais de rester soi-même et de vivre l’aventure pour soi. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir eu un coach (Matthew Irons) qui m’a laissé prendre toute ma place, et j’en prenais sans doute beaucoup trop. On ne m’a pas mis de paillettes partout et on ne pas fait danser, j’ai pu faire ce que je voulais.

Que peut-on vous souhaiter ?

De profiter de la musique avec la même sincérité. L’essentiel est de ne pas me prendre la tête et de profiter de ce qui vient.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici