Ce jeudi 3 novembre à 20h30, La Une lance la saison 13 de la plus ancienne série française encore en production.
À la fois fille de «Julie Lescaut» et du couple Catherine et Jacques Beaumont dans «Une famille formidable», Jennifer Lauret (36 ans) se dit heureuse de sa carrière télévisuelle. Devenue mère à la ville comme à l’écran, elle tient beaucoup à son personnage, Frédérique.
D’autant que cette dernière a vécu des moments dramatiques intenses dans la saison dernière en perdant l’usage de ses jambes après un accident de scooter.
On vous avait laissée en fâcheuse posture. Quelle a été la réaction du public ?
Les gens ont été très affectés de me voir paralysée. On a senti qu’ils étaient avides de connaître la suite. Bon, ils vont encore se tracasser sans doute car Frédérique ne va pas remarcher dans l’immédiat !
De votre côté, comment avez-vous vécu ce virage scénaristique ?
Plutôt bien ! Cela m’a donné l’occasion d’aborder un registre plus grave, plus sensible. En tant qu’actrice, c’est un défi. Pas facile de ne pas bouger, ni de se déplacer en fauteuil roulant. J’ai pris conscience de ce que ressentent les personnes handicapées. J’ai dû m’adapter à cette situation, comme on le ferait dans la vie. J’avais moi aussi vécu une grosse frayeur durant la préparation de «Splash» en 2013 (émission de TF1 où des stars s’essayaient à des plongeons spectaculaires, ndlr). En répétition, je me suis mal réceptionnée dans l’eau. Avec la douleur au dos et le froid, je ne savais plus parler.
Des fans trouvent les récents scénarios en manque d’idées. Votre avis ?
Comme au quotidien, il n’y a pas en permanence des événements fabuleux et extraordinaires. Puis, il en faut pour tous les goûts. Les spectateurs ont aussi changé. Il y en a certains auxquels la série ne convient plus, tandis que de nouveaux aficionados aiment nos aventures. C’est d’autant plus génial de se dire qu’«Une famille formidable» est toujours là – nous sommes maintenant la série plus vieille – avec des acteurs présents depuis le départ. C’est rare !
Entretien : Carol Thill
Extrait d’une interview parue dans le magazine Télépro le 27 octobre 2016
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici