«Unité 42», saison 2 : ça tourne !
Au cœur de Bruxelles, un grand hospice et d’anciennes cuisines de la ville prêtent leurs murs au commissariat de police de la série 100 % belge de la RTBF, «Unité 42».
Au cœur de Bruxelles, un grand hospice et d’anciennes cuisines de la Ville prêtent leurs murs au commissariat de police de la série 100 % belge de la RTBF, «Unité 42».
Le tournage de la 2e saison a débuté fin janvier pour se terminer début juin. Cette série policière est attendue pour la rentrée prochaine sur La Une. France Télévisions l’a déjà préachetée. Il faut dire que la 1re saison avait été suivie par 3,5 millions de téléspectateurs sur France 2. En plus d’être vendue en Allemagne et au Portugal, la série intègre dès mai le catalogue Netflix !
Autour de Patrick Ridremont (Sam Leroy), Constance Gay (Billie), Tom Audenaert (Bob) et Roda Fawaz (Nassim) se succèderont au total près de 150 comédiens belges.
Des espaces plus grands
Trois réalisateurs se relaient derrière les caméras pour trois blocs d’épisodes de 52 minutes : Mathieu Mortelmans, Christophe Wagner et Hendrik Moonen. Une visite du commissariat de police nous montre d’emblée que les acteurs et les équipes bénéficient de plus grands espaces pour évoluer sans se cogner.
«La salle d’interrogatoire, avec désormais une vitre sans tain, comme la salle d’autopsie, avec ses frigos, ont pris de l’ampleur. Et le bureau de l’équipe de Sam et Billie n’est plus situé dans des caves ! Cela change pas mal.»
«Nous proposons, ce soir, un saumon dont nous terminons sur place la cuisson à la vapeur. Il est arrivé de faire cuire des gigots durant 14 heures. Nous travaillons aussi systématiquement les légumes de saison.»
Caroline GESKENS
Copyright photos : L.Thurin-Nal
Alexandre et Xavier, chefs d’«À chacun sa madeleine», ont dressé le couvert pour trente-cinq personnes. «C’est calme aujourd’hui. Nous nous sommes spécialisés dans la restauration de cinéma voici six ans. Ici, c’est un peu Noël pour cuisiner et réchauffer les préparations. Nous avons bossé dans des garages, des parkings, des lieux bien plus compliqués… Nous parvenons à nous adapter à tout et nous usons de tous les stratagèmes», explique Alexandre.
«Nous proposons, ce soir, un saumon dont nous terminons sur place la cuisson à la vapeur. Il est arrivé de faire cuire des gigots durant 14 heures. Nous travaillons aussi systématiquement les légumes de saison.»
Caroline GESKENS
Copyright photos : L.Thurin-Nal
Mêmes les loges des acteurs ont gagné en confort. Et l’aquarium de la commissaire en chef (Hélène Theunissen) est nickel. «Un amoureux des poissons prend soin d’eux chaque semaine», nous confie-t-on.
Applaudissements !
Silence, ça tourne dans le bureau. Avec Billie au clavier de l’ordinateur, Samuel guettant les infos qu’elle lui donne sur l’affaire en cours, cerné de Bob et Nassim. À la fin de la séquence, des applaudissements fusent. C’était la dernière scène du dernier jour de tournage de Nassim avec le réalisateur Christophe Wagner. «C’est une tradition !», sourit-il.
À la pause, Constance Gay nous confie : «Billie porte des pulls un peu moins vieux. Elle a upgradé au niveau du style», se marre-t-elle. «Sinon, j’ai ce personnage dans la peau, son phrasé… Et je sais très bien comment fonctionne un plateau, à la différence d’il y a deux ans où je faisais mes premiers pas. Il y a eu le bonheur de retrouver toute l’équipe. Nous sommes tous sur une autoroute. À nous de tenir le rythme durant 80 jours et d’être en forme parce qu’il y a pas mal de scènes de nuit cette saison. Nous bossons aujourd’hui, par exemple, jusqu’à 23 heures 30.»
À la cantine
Il est 17 h 30. Tout le monde se réunit à la cantine, face aux magnifiques cerisiers en fleurs du jardin de l’hospice. Les bons petits plats, c’est le nerf de la guerre. Ils donnent la pêche et permettent une détente bienvenue entre les acteurs, les techniciens…
Alexandre et Xavier, chefs d’«À chacun sa madeleine», ont dressé le couvert pour trente-cinq personnes. «C’est calme aujourd’hui. Nous nous sommes spécialisés dans la restauration de cinéma voici six ans. Ici, c’est un peu Noël pour cuisiner et réchauffer les préparations. Nous avons bossé dans des garages, des parkings, des lieux bien plus compliqués… Nous parvenons à nous adapter à tout et nous usons de tous les stratagèmes», explique Alexandre.
«Nous proposons, ce soir, un saumon dont nous terminons sur place la cuisson à la vapeur. Il est arrivé de faire cuire des gigots durant 14 heures. Nous travaillons aussi systématiquement les légumes de saison.»
Caroline GESKENS
Copyright photos : L.Thurin-Nal
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