Sur Twitter, le hashtag #SaveHannibal combat farouchement l’annulation de la série.
NBC tranche dans le vif. La puissante chaîne américaine sacrifie sur l’autel des audiences en berne «Hannibal», le récit sanguinolent du célèbre cannibale et tueur en série imaginé par le romancier Thomas Harris («Le Silence des agneaux»).
La perspective d’une quatrième saison est annulée alors que la troisième en cours de diffusion accumule les débâcles d’audience. Le 11 juin 2015, le deuxième épisode n’a rassemblé que 1,7 million de téléspectateurs américains.
Clap de fin ?
Pas encore ! Sous assistance, «Hannibal» respire encore faiblement grâce à la dévotion complète de ses fans certes insuffisamment nombreux au goût de NBC, mais terriblement motivés.
C’est le paradoxe de cette série de Gaumont International TV. Les critiques l’encensent régulièrement, le grand public la boude, le noyau dur des afficionados maîtrise à la perfection la force de frappes des réseaux sociaux.
Sur Twitter, le hashtag #SaveHannibal entend faire entendre la voix des fans en colère. Leur objectif : qu’un concurrent s’empare de la production et prolonge les aventures du docteur Hannibal Lecter.
Amazon serait le candidat idéal et désigné. Le service de streaming du mammouth américain dispose déjà des droits de distribution exclusifs des trois premières saisons.
Georges Lekeu
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