Pour remplacer une actrice, cas contact au covid-19, la production utilise la technique du deepfake.
En octobre dernier, la production de «Plus belle la vie» avait annoncé la mise à l’écart de la comédienne Malika Alaoui par mesure de précaution. Celle qui joue le rôle de Mila Valle était cas contact et devait observer une quarantaine.
Impossible d’arrêter les tournages le temps de son retour. Newen, la société de production de la série de France 3 (et Tipik) a donc décidé de recourir à une technique inédite pour pallier à cette absence de l’actrice : le deepfake.
Une sorte de trucage numérique pour rendre ce remplacement de la comédienne le plus imperceptible possible. Les images des scènes tournées par une autre personne (ici, Laura Farrugia) et sont ensuite retravaillées pour y implanter numériquement le visage de Malika Alaoui provenant d’anciens épisodes. Cette dernière enregistre ses dialogues qui sont ensuite ajoutés en post-production comme pour les doublages en français des films et séries US.
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Cette technologie sera utilisée dans les épisodes qui sont actuellement diffusés par Tipik (dès demain sur France 3), jusqu’à la fin novembre. Là, Laura Farrugia remplacera «effectivement» Malika Alaoui qui devrait retrouver sa place, son rôle… et son vrai visage, dans le courant du mois de décembre.
Si la technique peut paraitre surpenante, c’est aussi le deepfake qui est utilisé par TF1 pour les nouvelles séquences de «C Canteloup» où l’humoriste se glisse visuellement dans les traits des personnages qu’il pastiche.
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