«Un peuple et son roi» : la liberté a une histoire
Ce film de Pierre Schoeller, sorti en 2018, fait partie des longs métrages les plus ambitieux sur la Révolution française. Il est à découvrir ce mardi sur La Trois.
Le cinéma en dénombre une cinquantaine sur le même thème, de «La Marseillaise» de Jean Renoir (1938) à «Chouans !» de Philippe de Broca (1988), de «La Nuit de Varennes» d’Ettore Scola (1982) à «Liberté, égalité, choucroute» de Jean Yanne (1985).
En 1789, le peuple français s’empare de la Bastille. Avec un budget avoisinant les 17 millions d’euros, Pierre Schoeller nous fait assister à la fin de l’ancien régime et à l’exécution du roi Louis XVI (Laurent Lafitte) en 1793, aux balbutiements de la République, avec la formation de l’Assemblée constituante et, en première ligne, les députés Robespierre (Louis Garrel) et Marat (Denis Lavant). Mais cette fresque historique de deux heures s’intéresse aussi aux simples citoyens comme la lavandière Françoise Candole (Adèle Haenel) et son ami (Gaspard Ulliel). «Il me semblait passionnant de voir comment s’était fondée la République. Cela s’est fait avec enthousiasme, avec des débats, des consensus, et pas, comme on nous l’a beaucoup raconté, avec des émeutiers, des personnages sanguinaires», a déclaré Pierre Schoeller. Aux César 2019, «Un peuple et son roi» a été nommé pour les Meilleurs costumes et décors.
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Cet article est paru dans le Télépro du 4/02/2021.
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