Le film à découvrir ce lundi à 20h20 sur La Une.
Juliette est aux abois : l’école dans laquelle elle enseigne a brûlé et sa classe unique va être dispersée aux quatre coins du département. Son seul espoir : donner cours dans la maison de repos locale, le temps des travaux. Si l’idée froisse d’abord Antoine, son directeur surmené, force est de constater que dès les premiers jours, les résultats sont là. Pour les enfants comme pour les pensionnaires, plus rien ne sera comme avant…
Le premier film de Sophie Boudre avec Alice Pol, Jonathan Zaccaï et Eddy Mitchell.
Comment vous est venue l’idée de cette comédie ?
Je suis tombée un jour, par hasard, sur la bande annonce d’un court documentaire sur un EHPAD (maison de repos, ndlr) aux États-Unis. Sa directrice expliquait qu’ayant trouvé son établissement beaucoup trop morose, elle avait eu l’idée d’y intégrer une maternelle. À sa grande surprise, le bénéfice de cette initiative ne s’était pas fait attendre. En peu de temps, elle avait vu ses pensionnaires retrouver le sourire.
Était-ce important pour vous que votre premier film soit intergénérationnel ?
Je ne sais pas si c’était important, mais ça me correspondait bien. Je suis autant attirée et attendrie par les personnes âgées que par les enfants. Ils ont finalement une forme d’innocence en commun, ils sont sans filtre. Et puis, même si parfois le dialogue ne s’engage pas tout de suite, il y a toujours un sourire, un geste, qui traduit leur nécessité d’être rassurés et aimés. Ce rapport est tellement sain et spontané.
Cet article est paru dans le Télépro du 2/1/2025
