L’interprète d’Aaron Hotchner a «frappé» un collègue, mais il affirme avoir de «bonnes» raisons…
Le 12 août dernier, les fans d’«Esprits criminels» étaient atterrés : l’interprète du chef de l’équipe de profilers était écarté du casting, après en être venu aux mains fin juillet sur le plateau de tournage, avec Virgil Williams, un scénariste et producteur de la série policière…
L’incident s’est déroulé alors que Thomas Gibson réalisait lui-même un épisode de la saison 12 d’«Esprits criminels».
Cette semaine, dans le magazine américain People, l’acteur donne sa version des faits. «Nous tournions une scène tard un soir, quand je suis allé voir Virgil pour lui dire qu’une ligne de dialogue contredisait une réplique précédente», explique-t-il. «Il m’a dit : « Désolé, mais elle est nécessaire et elle doit absolument y être ».»
Contrarié, Gibson est alors retourné auprès des autres acteurs, avant que Williams ne revienne à la charge. «Il est arrivé dans la pièce où je me trouvais et s’est dirigé vers moi. Alors qu’il me frôlait, mon pied s’est levé et j’ai tapé dans sa jambe. Si je n’avais pas bougé, il me serait rentré dedans. Nous avons échangé des mots un peu durs, pour lesquels je me suis excusé le lendemain, et c’était tout. Nous avons tourné la scène, je suis rentré chez moi… Et je n’ai jamais pu revenir.»
Après une suspension initiale de deux semaines, Thomas Gibson s’est finalement fait virer fin août.
Le personnage de Hotchner n’apparaîtra que dans les deux premiers épisodes de la saison 12, qui sera diffusée dès ce 28 septembre aux USA et devrait arriver cet hiver en Belgique. Aucun détail n’a encore été livré quant à la manière dont il disparaîtra de l’intrigue.
«J’ai l’impression qu’ils sont en train de m’effacer totalement de la série», confie Thomas Gibson. «C’est blessant. Mais j’utilise mon temps libre pour passer du temps avec mes enfants et j’ai hâte de voir ce qui va arriver ensuite. Je ferai peut-être de la comédie, ou du théâtre, ou réaliser, ou même produire. Ma fierté et ma réputation sont blessées, mais au final, je sais que les gens se souviendront seulement du bon travail que j’ai fait. J’ai juste besoin qu’on me donne d’autres opportunités de faire du bon travail et d’être quelqu’un de bien.»
Julien Vandevenne
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