Un générique après l’autre #1 : «Orange is the New Black» (Netflix)

Le générique d'«Orange is the New Black» cache de nombreux secrets ! © Netflix
Aurélie Bronckaers
Aurélie Bronckaers Journaliste

De «La Casa de papel» en passant par «Dark» et «Arcane», les génériques apportent le ton à nos séries Netflix favorites. Décryptage de la cultissime intro d’«Orange is the New Black».

Dans le monde, il existe deux types de personne. Il y a ceux qui cliquent sur «Passer l’introduction» et les autres qui claquent des mains lors du générique de «Friends». Derrière ces quelques secondes d’illustrations se cachent parfois des références, clins d’œil et éléments cruciaux de l’intrigue. À l’image de l’une des premières séries du géant américain : «Orange is the New Black».

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Interpeller et individualiser

Pour le générique d’«Orange is the New Black», la showrunneuse Jenji Kohan a choisi délibérément de délaisser ses actrices. En effet, elle a souhaité avant tout montrer aux abonnés de Netflix l’univers de la série. Un face à face avec le milieu carcéral.

Les quelques secondes d’introduction de la série montrent plusieurs gros plans de visages d’anciennes détenues. Des anonymes donc. Interpeller et individualiser, tels étaient ses objectifs. Ces femmes sont afro-américaines, avec des cernes, dotées de dents du bonheur, blanches, tatouées, au regard triste ou encore latinos, maquillées, menottées. Des femmes, des émotions, des personnalités, des êtres humains derrière les barreaux…

Pour capturer ces images, la showrunneuse a fait appel à Thomas Cobb. L’homme et son équipe sont partis à New York et Los Angeles pour photographier des anciennes détenues. Il leur a demandé trois choses : «Pensez à un endroit paisible, pensez à une personne qui vous fait rire et pensez à quelque chose que vous voulez oublier.»

Petit clin d’œil, Piper Kerman, l’autrice de «Orange Is the New Black : My year in a woman prison» dont la série est l’adaptation, apparaît au bout de la première minute du générique !

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Pour accompagner ces images à l’esthétisme remarquable : une chanson entraînante aux multiples sous-entendus. «You’ve Got Time» de Regina Spektor a été écrite spécialement pour la série. Rythmée, authentique et poignante, elle décrit la vie carcérale des détenues américaines. «Les animaux, les animaux. Piégés, piégés, piégés jusqu’à ce que la cage soit pleine…» peut-on entendre.

Pour apporter ce côté «unique» à l’introduction, Jenji Kohan a envoyé des bribes du pilote à l’artiste. La chanteuse est depuis lors l’une des premières fans de la série. «J’aime tout le respect et l’attention que l’on porte à toutes ces femmes différentes. La plupart du temps, leurs histoires ne seraient pas racontées et elles sont très marginalisées dans la société», explique-t-elle.

Alors, la prochaine fois que vous regarderez «Orange is the New Black», passerez-vous l’introduction ?

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