«Un gars, un chef» (La Deux) : la recette d’une success story

«Un gars, un chef» (La Deux) : la recette d’une success story
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

L’émission culinaire de La Deux fête ce mercredi à 17h10 son 250e numéro. Un programme de transition qui ne devait durer que… trois mois !

L’histoire d’«Un gars, un chef» est assez atypique et extraordinaire. C’est un jeu de circonstances qui a vu la création de l’émission.

En congé de maternité à la rentrée de septembre 2013, Joëlle Scoriels ne pouvait plus présenter «Sans chichis». La production a dû improviser un concept de transition pour conserver les équipes et surtout la case des fins d’après-midi de La Deux.

Comme la cuisine est le thème porteur du moment, «Un gars, un chef by Sans chichis» était né.

Des audiences en progression constante

Et c’est tout bénéfice pour la chaîne qui a vu sa part de marché grimper de 5 % sur la PRA (ndlr : personne responsable des achats dans un ménage), en comparaison avec «Sans chichis». Et mieux encore, depuis la rentrée, le duo Gérald Watelet et Adrien Devyver cartonne avec encore 2 % de mieux que l’an dernier.

Aujourd’hui, on frôle même les 10 % de parts de marché. Et quand «Un dîner presque parfait» était à la déroute sur RTL-TVI, «Un gars, un chef» prenait le dessus sur la RTBF.

Une spéciale ce mercredi !

Ce mercredi 11 mars 2015 dès 17h10, Gérald préparera sa 250e recette. Le tout devant un public, spécialement invité pour l’occasion. Et l’engouement est tel qu’il n’aura pas fallu rameuter les troupes pour réunir une cinquantaine de personnes au centre de tri postal de Charleroi. à peine l’annonce faite que la boîte à courriels de la production débordait déjà.

Pour cette spéciale anniversaire, la RTBF a mis les petits plats dans les grands. Tout d’abord, l’émission sera prolongée en un numéro de 52 minutes : deux recettes choisies par les internautes seront concoctées. L’occasion aussi de faire venir les quatre chroniqueurs (Julien Kaibek, Isabelle Masson, Nathalie Bruart et Eric Boschman) sur le même plateau.

«Ça nous donne de l’énergie»

Pour le visuel, les pom-pom girls des Spirou de Charleroi assureront l’ambiance. Comme depuis 249 émissions, la bonne humeur sera garantie.

«Cuisiner devant un public, c’est super agréable», confie Gérald Watelet, le «chef». «On entend à quoi les gens réagissent et rigolent. Ça nous donne aussi une certaine énergie, parce qu’on ne peut pas les décevoir. Ils viennent un peu pour un spectacle».

«C’était une demande qu’on avait depuis longtemps sur la page Facebook», ajoute Adrien Devyver, le «gars». «Je suis très content du résultat, et je serais partant pour en faire d’autres, même si en termes de production, c’est un peu plus compliqué».

Un cross over avec «Devoir d’enquête» ?

Côté préparation, l’émission se déroule de la même façon qu’un numéro normal. En fait, le studio d’«Un gars, un chef» est juste l’ancienne cuisine, un peu plus customisée, de «Sans Chichis».

Et depuis la rentrée, juste à côté, se trouve le nouveau bureau de Malika Attar pour «Devoir d’enquête». Pas de risque de mélanger des odeurs de cuisine avec les «cold cases» de l’émission d’investigation judiciaire : le jour d’enregistrement est différent ! Généralement le lundi pour «Devoir d’enquête», et les mardis et mercredis pour le programme culinaire.

Un tandem enclin à la rigolade !

De «Sans chichis» à «Un gars, un chef», il y a toujours matière à cuisiner… «Des recettes, on en trouvera toujours. Et parfois, je les refais mais d’une autre façon, parce qu’on ne peut pas inventer des produits», précise Gérald. «Et je ne veux pas sortir non plus de ma philosophie de recettes faciles et réalisables par le commun des mortels. Si je commence à faire de la cuisine de restaurant, on va partir vers un autre programme, pour un autre public…»

De son côté, Adrien, malgré les six années de cours intensifs, n’a toujours pas fait de progrès en cuisine. «Théoriquement, j’ai appris plein de choses, en pratique, je n’ai encore rien essayé !», sourit l’animateur. La complicité ne se tarit pas entre le chef et son commis (d’office). «Les blagues et la bonne ambiance sont inépuisables», conclut Adrien Devyver.

«Un gars, un chef… et des gens», à déguster en fin d’après-midi, dès 17h10, sur La Deux !

Pierre Bertinchamps

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