TV : les parents d’enfants malentendants soulignent l’importance du sous-titrage

Une campagne qui démarre ce lundi © Getty Images

Le sous-titrage n’est pas encore assez présent dans le paysage audiovisuel francophone en Belgique, estime l’Association des parents d’enfants déficients auditifs francophones (Apedaf). Cette dernière lance ce lundi une campagne afin d’inciter les acteurs professionnels mais aussi les créateurs de contenus privés à ne pas négliger le sous-titrage de retranscription.

L’Apedaf plaide pour une meilleure inclusion des enfants malentendants dans l’audiovisuel. L’accessibilité à ce sous-titrage doit être considérée comme une obligation et non comme un service que l’on fournirait aux personnes handicapées, commente l’Association. 

Selon la Fédération francophone des sourds de Belgique (FFSB), le sous-titrage est indispensable en termes d’accès à l’information au sens large pour 8,9% de la population belge. 

Et les prévisions de l’OMS pour 2050 ne sont pas optimistes puisque l’organisation établie à Genève estime qu’une personne sur quatre devrait avoir des problèmes d’audition d’ici à 2050. 

« Le grand public néglige les conséquences que peuvent avoir sur l’audition les nuisances sonores contemporaines », explique Matteo Signorino, chargé d’éducation permanente à l’Apedaf. « Nous en sommes victimes au quotidien, dans la circulation, sur le lieu de travail, avec des écouteurs dans les oreilles… Bon nombre de personnes ignorent que, dès 80 décibels, il y a un risque pour l’ouïe », ajoute-t-il. 

L’Association demande entre autres d’augmenter le nombre de contenus audiovisuels sous-titrés afin de rendre un maximum de supports accessibles pour les personnes sourdes et malentendantes. Elle incite à mettre en place le sous-titrage dans le processus de création.

Elle insiste également sur l’importance du sous-titre de retranscription et pas seulement de traduction.

Dans sa charte en matière d’accessibilité, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) prévoit différents pourcentages de programmes sous-titrés, ces quotas variant selon les médias de service public, les télévisions locales ou les chaînes privées.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici