Après cinq ans d’absence, la F1 revient sur TF1, cette saison, avec quatre Grand Prix. Dont celui de Belgique !
C’est la fin de «l’exclusivité» de la Formule 1 pour la RTBF. Cette année, TF1 a obtenu la retransmission de quatre Grands Prix de son choix. Et il semble, qu’elle se soit offert les meilleurs !
Depuis 2008, la France n’était plus au calendrier de la F1. Le circuit de Magny-Cours n’ayant plus de promoteur, nos voisins avaient perdu leur Grand Prix. Mais en 2018, le gratin du monde automobile fait de nouveau un détour par la France, et pour au moins cinq ans. Ce sera sur le mythique Circuit Paul Ricard (Le Castellet) dans le Var.
Outre le contexte sportif, ce retour de la F1 dans l’Hexagone a une conséquence aussi en télévision. En France, un décret oblige la diffusion, sur une chaîne,en clair, des grands événements sportifs. Et la F1 en fait partie. Après un appel à candidature, c’est TF1 qui remporte la mise, à la barbe de France.tv.
TF1 ne diffusera pas pour autant toute la saison qui comporte 21 Grand Prix, mais seulement 4. Celui de la France (24/6) et trois autres de son choix. La chaîne française a également logiquement mis la main sur le GP de Monaco (27/5), le GP d’Italie (02/9)… et le GP de Belgique (26/8).
Une nouvelle que l’on a sans doute moins prise avec le sourire au boulevard Reyers, où la RTBF a acquis l’intégralité de la saison automobile. Pendant ces cinq dernières années, la RTBF était plutôt tranquille, puisque la F1 était dans le giron de Canal+ (en crypté, donc).
Il ne faut pas y voir une offensive de plus de TF1 Belgique pour titiller le marché publicitaire belge. La F1, comme la plupart des compétitions sportives, ne peut pas être commercialisée ailleurs que dans le pays où les droits ont été acquis. Mais à l’heure où le marché de la pub n’est plus autant florissant, quelques points d’audiences perdus pourraient avoir des conséquences sur les finances de la RTBF.
Pierre Bertinchamps
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