Le Canard enchaîné fait des révélations sur la gamme de cosmétiques inspirée des émissions de Nicolas Hulot.
Télépro.be en parlait lors des 30 ans d’«Ushuaïa». En 2017, l’émission de TF1 a fait des petits : elle est devenue un chaîne de télé, et surtout une marque notamment de cosmétiques (que l’on trouve facilement dans nos supermarchés).
Cette semaine, Le Canard enchainé s’est penché sur la société qui gère le «marque» et qui jusqu’il y a peu, était dirigée par Nicolas Hulot. L’ex-animateur a dû quitter ce poste avant de prendre ses fonction de Ministre de la Transition écologique, en France.
Au départ dans le giron du groupe TF1, la licence de la marque «Ushuaïa» a été vendue à de grandes entreprises. Ainsi, les lunettes griffées se sont retrouvées chez Atoll, et les cosmétiques, dans le portefeuille de L’Oréal.
Si en 1992, les royalties autour d’«Ushuaïa» se chiffraient à 113.000€, aujourd’hui, l’hebdo parle de plusieurs centaines de milliers d’euros qui rentrent dans les caisses d’«Eole», la société présidée par Hulot. On parle d’un trésor de guerre de plus de 3 millions d’euros accumulés par la vente des produits et les droits d’auteur sur les livres. Depuis mai dernier, Nicolas Hulot a abandonné le poste de président de la société, mais il semblerait qu’il continue à percevoir des dividendes (plus de 60.000€ par an).
Mais ce n’est pas tout. Les produits sont aussi montrés du doigt. Et le journal rappelle que Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque sur la liste rouge des produits chimiques dangereux.
Il y a un mois, c’était le magazine 60 millions de consommateurs (l’équivalent français de Test-Achats) qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant «un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies» et un déodorant renfermant du benzyl salicylate, une substance soupçonnée d’être un perturbateur endocrinien.
Pas très écolo tout ça…
Pierre Bertinchamps
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