«Tout le monde veut prendre sa place» (France 2) : Cyril Féraud est dans la place…
Tout le monde voulait la place, mais c’est l’animateur de « Slam » qui reprend les rênes du jeu de midi sur France 2, dès ce lundi 9 septembre.
C’est le quatrième présentateur, en dix-huit ans, pour « Tout le monde veut prendre sa place », après Jarry, Laurence Boccolini et Nagui. Cyril Féraud s’installe à l’heure du lunch sur France 2 et y apporte la recette qui a fait le succès de « Slam » et de ses autres émissions : humour, proximité, bienveillance et jamais de prise de tête. « On a déjà tourné une centaine de numéros, et je m’y suis amusé au-delà de ce que j’avais imaginé », confie l’animateur. « Avec un décor très lumineux, très coloré et plus grand, c’est un terrain de jeux formidable. » Le ton est donné…
Pourquoi tous ces changements dans le jeu ?
C’est une nouvelle ère pour « Tout le monde veut prendre sa place », qui était déjà un jeu très souriant avec Jarry, et qui va continuer à l’être. Et, je l’espère, longtemps avec moi… Ce nouveau projet est très excitant, mais a demandé beaucoup de travail : il fallait faire évoluer le jeu sans le trahir. L’émission marchait déjà très bien, j’espère maintenir la même tendance.
Comment vous sentez-vous dans le programme ?
J’aime ce jeu, je le regarde depuis longtemps. À midi, il y a davantage de place pour le divertissement. On me donne plus d’espace pour l’animation et les interactions avec les candidats.
Il y aura de la nouveauté pour le champion…
Il a une place de choix dans le programme : il passe toute l’émission avec moi en plateau pour pouvoir rebondir sur les questions et donner son avis sur les candidats. Cette façon de procéder n’existait pas avant.
Choisir, c’est renoncer ?
« Slam » était mon « bébé », je l’ai fait grandir, avec les équipes, et je ne m’en suis jamais lassé. Le quitter au bout de seize ans a été une décision grave. Mais c’était le bon moment pour changer. Je suis heureux de passer la main à Théo Curin. Vous verrez, il est super !
Quels conseils lui avez-vous donnés ?
Quand il interviewe les candidats en début d’émission, qu’il ne fasse pas l’erreur que nous faisons tous, celle de rebondir systématiquement sur tout ce qu’ils disent. Ce faisant, on ne les écoute pas. Les cinq premières minutes de « Slam » servent à mettre les joueurs en avant. Par la suite, il n’y a plus qu’à se laisser porter par la mécanique du jeu. Il doit créer son univers, imposer sa personnalité. Et surtout ne pas chercher à faire ce que je faisais.
Cet article est paru dans le Télépro du 5/9/2024
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