Tout ce qu’il faut savoir sur l’édition 2017 du Concours Reine Élisabeth, qui débute ce lundi

Tout ce qu'il faut savoir sur l'édition 2017 du Concours Reine Élisabeth, qui débute ce lundi
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

La première édition consacrée au violoncelle du concours Reine Elisabeth commence lundi au centre culturel Flagey à Bruxelles. Septante candidats venus des quatre coins du monde ont été admis à la compétition. La sélection ne comprend pas de Belge.

« Nous avons un niveau extraordinaire pour cette première session dédiée au violoncelle », a relevé Nicolas Dernoncourt, coordinateur artistique du concours. « Plusieurs musiciens sont déjà bien lancés à l’international. »

Sur 202 inscriptions, 21 femmes et 49 hommes de 22 nationalités différentes ont été sélectionnés. Ils proviennent en majorité de Corée, du Japon, des Etats-Unis, de France et d’Allemagne. Quelques Belges ont tenté leur chance, mais n’ont pas été retenus. « Vu la taille de la Belgique, il est toujours exceptionnel que des compatriotes soient sélectionnés », selon Nicolas Dernoncourt.

Lors de la première épreuve publique qui démarre lundi, les candidats présenteront un récital et seront accompagnés par un pianiste et un violoncelliste. La demi-finale se déroulera du 15 au 20 mai à Flagey également. Elle comprendra une œuvre de la compositrice flamande Annelies Van Parys et un concerto de Boccherini ou de Haydn. Les solistes seront accompagnés par l’Orchestre royal de chambre de Wallonie.

Le jury, dont les membres seront dévoilés juste avant le début des épreuves, choisira ensuite 12 finalistes qui passeront une semaine à la Chapelle musicale Reine Elisabeth afin d’y étudier une œuvre imposée écrite spécialement pour le concours.

Durant la finale, du 29 mai au 3 juin au Palais des Beaux-Arts, ils joueront cette œuvre inédite, accompagnés par le Brussels Philharmonic, ainsi qu’un concerto qu’ils auront choisi. Les lauréats seront proclamés le 3 juin en fin de soirée.

Les organisateurs avaient annoncé en 2015 vouloir étendre le concours Reine Elisabeth au violoncelle. L’instrument a alors rejoint les traditionnelles sessions dédiées chaque année en alternance au chant, au violon et au piano. Chéri par la reine Elisabeth (1876-1965), le violoncelle était dans les esprits depuis une dizaine d’années, a expliqué Nicolas Dernoncourt. « Il s’est extrêmement développé sur la scène internationale avec des solistes de plus en plus nombreux et des classes qui ont pris de l’ampleur.

En parallèle, certains grands concours internationaux de violoncelle ont disparu ces dernières années », explique-t-il. « Le but est donc de donner un espace d’expression aux jeunes violoncellistes doués et ainsi créer un lien entre l’enseignement et la vie professionnelle. » Quant au public, « il va découvrir des œuvres magnifiques, c’est certain », assure M. Dernoncourt. « Le répertoire pour violoncelle est assez varié et compte énormément d’œuvres nouvelles, composées au 20e siècle. Certains concertos pour violoncelle sont de véritables tubes, comme en ont le violon ou le piano. »

La première épreuve sera disponible sur la plate-forme Auvio de la RTBF, tandis que la demi-finale et la finale seront retransmises en direct en télévision (sur La Trois) et en radio, a annoncé la chaîne publique.

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