«Tout ça» (La Deux) jette un regard authentique sur notre société

«Tout ça» (La Deux) jette un regard authentique sur notre société
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Jusqu’à l’été, «Tout ça» proposera chaque mercredi des reportages inédits. Un autre reflet de notre société, avec ses joies et ses larmes…

Depuis que l’émission n’est plus sur La Une, on a un peu mis à toute les sauces le magazine «Tout ça (ne nous rendra pas le Congo)». Il vient de revenir, dans sa case originelle, le mercredi soir vers 20h, mais sur La Deux…

Qu’à cela ne tienne, l’horaire de diffusion, et la chaîne, n’empêchent pas «Tout ça» de garder la même exigence de qualité. Le secret ? Le temps ! Les équipes prennent le temps qu’il faut pour tourner, mettre en confiance, être discret, écouter et comprendre… Certains tournages peuvent durer trois mois mais les journalistes sont sur plusieurs sujets en même temps.

À l’affût de sujets interpellants

Le plus difficile sera ensuite de réduire le tout en un format de 26 minutes. Et pas de droit de regard. Même dans un sujet sur la façon dont un hard discounter organise des journées de recrutements, «Tout ça» garde la main. L’enseigne voulait évidemment voir le film avant diffusion, mais la journaliste, Manon Mottard, avait refusé dès le départ…

«On va observer et analyser comment le rendez-vous fonctionne», confie Sandrine Graulich. Chaque mercredi, un sujet inédit sera proposé entre 20h et 20h30, histoire de prendre les téléspectateurs qui fuient le tunnel pub de La Une, mais qui pourront revenir ensuite pour le prime-time (la régie publicitaire RMB appréciera !).

«Un travail de réflexion est aussi fait au niveau éditorial. L’idée n’est pas de révolutionner le documentaire, mais on veut l’inscrire dans une continuité et un héritage. La valeur ajoutée pour nous est la narration, et nous voulons toujours poser nos caméras là où les gens vivent. Ce lien avec la société est essentiel», conclut la directrice.

Les docs de «Tout ça» seront rediffusés le vendredi à 22h45.

Pierre Bertinchamps

Pour le choix des sujets, ce sont en général des propositions des journalistes. «Parfois, ça nous passe simplement par la tête et on le soumet en réunion», précise Manon Mottard, journaliste. «Parfois, ce sont aussi des amis qui nous mettent sur une piste au détour d’une discussion.» Comme la journée de job coaching de Lidl (prévu fin mai). Et quand des sujets sont téléphonés (dans le sens strict du terme), il y a rarement des suites.

Des «histoires» bien réelles

Le programme en profite pour fêter ses 15 ans. Bien sûr, le genre a été lancé en 1985, sur la RTBF, avec «Strip-Tease». L’équipe est renouvelée aussi. Safia Kessas abandonne la production du programme pour se consacrer aux projets «diversité» de la RTBF. C’est Renaud Gilles qui reprend «Tout ça».

«On va observer et analyser comment le rendez-vous fonctionne», confie Sandrine Graulich. Chaque mercredi, un sujet inédit sera proposé entre 20h et 20h30, histoire de prendre les téléspectateurs qui fuient le tunnel pub de La Une, mais qui pourront revenir ensuite pour le prime-time (la régie publicitaire RMB appréciera !).

«Un travail de réflexion est aussi fait au niveau éditorial. L’idée n’est pas de révolutionner le documentaire, mais on veut l’inscrire dans une continuité et un héritage. La valeur ajoutée pour nous est la narration, et nous voulons toujours poser nos caméras là où les gens vivent. Ce lien avec la société est essentiel», conclut la directrice.

Les docs de «Tout ça» seront rediffusés le vendredi à 22h45.

Pierre Bertinchamps

«Il y a une passion et un investissement de chaque réalisateur», explique Sandrine Graulich, directrice des magazines à la RTBF. «Parfois, il faut aussi remotiver les intervenants, pour rendre le sujet intéressant. Les gens passent beaucoup de temps à raconter la vie – leur vie – ce qui rend le travail très difficile. Mais il y règne une confiance absolue. « Tout ça », c’est une autre manière de montrer la société.» Il arrive aussi de devoir abandonner un reportage en cours, précise-t-on.

Pour le choix des sujets, ce sont en général des propositions des journalistes. «Parfois, ça nous passe simplement par la tête et on le soumet en réunion», précise Manon Mottard, journaliste. «Parfois, ce sont aussi des amis qui nous mettent sur une piste au détour d’une discussion.» Comme la journée de job coaching de Lidl (prévu fin mai). Et quand des sujets sont téléphonés (dans le sens strict du terme), il y a rarement des suites.

Des «histoires» bien réelles

Le programme en profite pour fêter ses 15 ans. Bien sûr, le genre a été lancé en 1985, sur la RTBF, avec «Strip-Tease». L’équipe est renouvelée aussi. Safia Kessas abandonne la production du programme pour se consacrer aux projets «diversité» de la RTBF. C’est Renaud Gilles qui reprend «Tout ça».

«On va observer et analyser comment le rendez-vous fonctionne», confie Sandrine Graulich. Chaque mercredi, un sujet inédit sera proposé entre 20h et 20h30, histoire de prendre les téléspectateurs qui fuient le tunnel pub de La Une, mais qui pourront revenir ensuite pour le prime-time (la régie publicitaire RMB appréciera !).

«Un travail de réflexion est aussi fait au niveau éditorial. L’idée n’est pas de révolutionner le documentaire, mais on veut l’inscrire dans une continuité et un héritage. La valeur ajoutée pour nous est la narration, et nous voulons toujours poser nos caméras là où les gens vivent. Ce lien avec la société est essentiel», conclut la directrice.

Les docs de «Tout ça» seront rediffusés le vendredi à 22h45.

Pierre Bertinchamps

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici