
Top Chef, pour la gloire… et une étoile !

RTL tvi mijote une 16e saison de « Top Chef » aux petits oignons, à découvrir dès lundi à 20h30.
Déjà quinze ans que « Top Chef » est apparu sur nos écrans et passionne le téléspectateur qui salive devant le meilleur de la gastronomie française. Pour renouveler un peu le genre (et rattraper les audiences moins en forme sur M6 qu’en Belgique), la production va pimenter la recette en s’associant avec le Guide Michelin.
Polémique en cuisine !
Tout au long de la saison, des inspecteurs du célèbre guide français goûteront et jugeront, en coulisses et dans l’anonymat, les plats servis aux cinq chefs jurés (Hélène Darroze, Stéphanie Le Quellec, Philippe Etchebest, Paul Pairet et Glenn Viel) par les candidats. En fin de saison, le chef qui remporte le trophée pourra déjà se voir décerner une étoile qui fera la fierté de son restaurant éphémère, ouvert à Paris dès le lendemain de l’épisode final. Sur papier, le menu à l’air appétissant, mais la nouveauté divise en cuisine.
Ainsi, le chef Michel Sarran, juré de l’émission de 2015 à 2021, ne voit pas cette nouveauté d’un bon œil et s’en explique dans la presse. « Pour obtenir l’étoile, on nous disait qu’on était jugé sur la régularité, l’identité du chef, la qualité du produit, les techniques… Mais aujourd’hui, c’est devenu la Star Ac’ ! » En coulisses, on évoque derrière cette alliance une manière pour le Guide Michelin de se relancer auprès d’un public qui préfère trouver une bonne adresse de restaurant sur les sites et les plateformes Internet, avec parfois des avis plus que discutables.
Un Belge « vorace »
Comme le veut la tradition, un chef belge fera partie du casting. C’est le Namurois Noé Pellet qui défendra nos couleurs. Le chef a déjà un beau parcours dans les cuisines doublement étoilées de Pastorale (Anvers) et de Bon Bon (Bruxelles), mais c’est dans son village, à Gesves, qu’il vient d’ouvrir son propre établissement, le Vorace.
À « Top Chef », il compte bien s’éclater tout en rendant hommage à son terroir. Et en cuisine, il aime particulièrement sublimer les cuissons longues et les plats de grand-mère avec une touche moderne. « L’étoile est un rêve qui guide ma passion depuis toujours », explique-t-il. Il la perçoit comme un combat exaltant, une opportunité de se mesurer aux plus grands. « C’est comme s’entraîner avec les monstres de la planète. Si un chef me disait « C’est de la frappe ce que tu as fait », je serais le plus heureux du monde ».
Cet article est paru dans le Télépro du 27/3/2025
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici