Tomer Sisley dans «Rendez-vous en terre inconnue» : « Une aventure unique ! »

« Ce que j’ai vécu, je ne le vivraipas une seconde fois »,reconnaît le comédien © Adenium TV
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Ce mardi à 21h05 sur France 2, le comédien a « Rendez-vous en terre inconnue » au Népal, à la rencontre des Dolpo-pa.

C’est à 4.500 m d’altitude, au cœur de l’Himalaya, que Tomer Sisley (50 ans) s’est envolé pour un périple au sein du « Pays caché » (Dolpo), un monde totalement isolé, empreint de mystère et de spiritualité. Un univers bien opposé à celui du comédien connu pour ses rôles d’action qui, dans la vie, ne sait pas rester en place. « Cette émission, vous n’imaginez pas à quel point c’était un rêve », confesse-t-il. « Il y avait déjà eu une approche, mais cela n’avait pas abouti. Depuis quinze ans, j’y repensais tout le temps. Au-delà d’une émission télé, c’est une aventure authentique. Je n’ai pas hésité une seule seconde. »

Ce numéro de « Rendez-vous en terre inconnue » est encore plus riche en émotions puisque ce sera le tout dernier guidé par Raphaël de Casabianca, qui cédera sa place à Laury Thilleman dès l’année prochaine.

Aviez-vous une idée de votre destination ?

J’ai essayé de ne pas tirer des plans sur la comète. Mon entourage m’appelle « l’Inspec’ », et ce n’est pas pour rien parce que je passe mon temps à noter des détails sur tout pour mener ma petite enquête. Et là, je me suis complètement planté ! À deux reprises, je pensais avoir compris, et finalement, j’étais déçu. Non pas de la destination, mais j’étais en colère de ne pas les avoir cramés… (Rires) J’étais serein, très excité à l’idée de vivre une expérience unique. J’étais en confiance, je ne courais aucun risque.

Comment avez-vous vécu l’altitude ?

Les premières nuits étaient très courtes et les trois premiers jours, j’avais mal à la tête. L’altitude, on la ressentait bien. Le premier matin, j’ai pris un selfie où j’ai la tête complétement déformée. Il a fallu s’adapter, mais quel bonheur !

Vous avez l’habitude des caméras, mais là, on vous voit très pudique…

Je n’ai pas vécu cette aventure pour les caméras, mais sincèrement. On me voit très observateur parce que j’aime beaucoup comprendre. Tout m’intéresse, surtout les gens et les cultures. Le plus gros problème de ce tournage, c’est que j’avais envie de parler tout le temps. Je voulais vraiment partager des choses avec mes hôtes. Le réalisateur m’a demandé de ralentir. Dans le Dolpo ou dans le métro, j’ai la même approche avec les gens. Quand on est sincère, les autres le sentent et ça se passe plutôt bien.

Avec des adieux déchirants ?

Ils m’ont scié les jambes. Je ne m’attendais pas à ce que l’émotion me gagne à ce point. Ce sont des moments forts. « Rendez-vous en terre inconnue » permet de vivre quelque chose d’unique, dans un endroit unique, dans des conditions uniques. Il n’y a pas mieux comme qualificatif ! Ce que j’ai vécu là, je ne le vivrai jamais une seconde fois. Quand vous en êtes conscient, au moment de se dire « au revoir », vous savez que ces personnes avec qui vous avez partagé des moments sincères, vous ne les reverrez plus jamais. Et vous lâchez des larmes. •

Enclave secrète

Au nord-ouest du Népal, le Dolpo est isolé du monde par quelques-uns des plus hauts sommets de la planète et par des cols à plus de 5.000 m d’altitude. Enclave tibétaine et bouddhiste dans un pays profondément hindouiste, la région compte entre 5.000 et 18.000 habitants, les Dolpo-pa, des éleveurs semi-nomades de chèvres et de yaks. Au mois de septembre, durant quelques courtes semaines, les hameaux sont en pleine effervescence : toutes les familles s’entraident pour se préparer à entrer dans un hiver qui durera six mois. Ce sont ces moments que vont partager Raphaël et Tomer Sisley avec une communauté soudée, aux destins individuels bouleversants.

Cet article est paru dans le Télépro du 21/11/2024

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