Oubliez Angelina Jolie, sa taille de guêpe, son minishort et ses pistolets au ceinturon. En 2018, Lara Croft, l’héroïne issue d’un jeu vidéo créé en 1996, a un nouveau visage, celui d’Alicia Vikander. À voir ce mercredi à 20h35 sur Tipik (ex-La Deux).
Quinze ans après, le reboot de «Tomb Raider» change la donne. La nouvelle Lara vit en colocation, se déplace à vélo et préfère se battre à mains nues ou avec son arc et ses flèches. Elle a été rhabillée aussi et apparaît ainsi dans une version moins fantasmagorique.
Pour le rôle, l’actrice a dû se muscler et s’entraîner durant quatre mois intensifs en arts martiaux, boxe et escalade, encouragée par un coach. Il lui a aussi demandé de suivre un régime spécial. «Ce qui donne aux exploits de Lara un côté réaliste et plausible», assure Alicia Vikander. «Elle doit surmonter beaucoup d’obstacles et exploite les compétences qu’elle a pour faire sortir la guerrière en elle.»
Et cette Lara Croft n’a pas honte d’être imparfaite et de dévoiler parfois des côtés vulnérables. «Tomb Raider» aura une suite. Son retour au cinéma est annoncé pour mars 2021 aux États-Unis, toujours avec l’actrice suédoise. Au box-office, en engrangeant 228 millions d’euros, il avait rivé le clou aux 130 millions de recettes de «Lara Croft : Tomb Raider, le berceau de la vie» (2003) de Jan de Bont.
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 10/9/2020
