Thomas Van Hamme : «Julie et moi sommes deux grands sensibles»

Thomas Van Hamme : «Julie et moi sommes deux grands sensibles»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Ce mercredi 11 octobre à 19h45, sur RTL-TVI, Julie Taton et Thomas Van Hamme vont (aider à) prendre de grandes décisions. Explications.

Le format était déjà annoncé pour la saison 2016/2017, sur RTL-TVI. «The Decision» («La Décision») va aider des quidams à prendre la bonne décision, au travers de témoignages ou du vécu d’autres personnes qui ont dû faire face au même dilemme. De quoi faire douter aussi les deux animateurs…

Que verra-t-on dans «La Décison» ?

Une personne face à un dilemme très important, et qui est même capital pour sa vie. Julie et moi, nous allons l’aider. Nous allons emmener cette personne dans un bus pour une sorte de road-trip à la rencontre d’autres qui ont été face à la même décision à prendre, mais avec à chaque fois des solutions différentes. Notre témoin va osciller d’un côté ou de l’autre de sa décision tout au long de l’émission. Il verra aussi des spécialistes pour se faire peut-être une meilleure idée, et un coach, spécialiste en décision, pour lui permettre de remettre ses idées au clair. À la fin, il devra annoncer SA décision à ses proches. L’idée est d’aborder des grands thèmes de société mais à travers des expériences personnelles.

Quel regard portez-vous sur le mercato qui vient de se passer entre RTL et la RTBF ?

Je crois que pour certaines personnes, il y a la RTBF d’un côté, et RTL, de l’autre. Et pour eux, ce sont deux manières très différentes de travailler. C’est faux ! Aujourd’hui la RTBF produit des choses qui pourraient très bien se retrouver sur RTL, et inversement. Contrairement à la France, le service public et le privé se rejoignent sur beaucoup de points. Quelque part, ce n’est pas plus mal que l’on puisse passer de l’un à l’autre. Qui nous dit que Fanny Jandrain ne reviendra pas ?

Et que Thomas Van Hamme ne repartira pas…

Ce n’est pas du tout d’actualité… (rires) Je suis vraiment très heureux et épanoui sur RTL. Mais ce n’est pas une question de trahison comme on l’a parfois écrit. C’est idiot. C’est juste une question d’opportunité et de projet. En 2017, changer de job, c’est normal.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez la bande-annonce de «La Décision» :

Finalement, les «candidats», c’est vous ?

(Rires) Non… Nous apportons juste notre vécu, voire notre émotion. Ce sont de belles rencontres en fait.

C’est «L’Écran témoin» des temps modernes ?

C’est totalement différent, mais effectivement ça me rappelle cette époque où je traitais des faits de société comme l’adoption. Ici, c’est tourné différemment et de façon très moderne. Attention, ce n’est pas de la téléréalité. C’est vivant et dynamique, avec un peu de suspense. «L’Écran témoin», aujourd’hui ne serait plus possible. Quand j’y repense, je reviens un peu dans un programme qui traite des grands faits de société. Je reconnais que lorsque j’ai présenté «L’Écran témoin», j’étais un peu jeune (30 ans, NDLR), je n’avais pas la maturité pour le faire. Ici, je me sens mieux, et plus mûr pour aborder ce genre de sujet.

Vous préférez ce type de programme à du divertissement ?

Je n’ai pas d’envie particulière. Ce qui m’intéresse, c’est le projet qu’on me propose. Jusqu’à présent, ce que la direction de RTL me présente, ce sont des choses qui me conviennent bien. C’est ça la force de RTL. Ils ont bien compris qui on était et dans quel exercice on se débrouillait bien. Me mettre sur un projet comme «La Décision», c’est réfléchi, et ça me correspond. Je me verrai moins dans un jeu aujourd’hui… ou alors quelque chose qui a du sens et du fond comme «Génies en herbe».

Quel regard portez-vous sur le mercato qui vient de se passer entre RTL et la RTBF ?

Je crois que pour certaines personnes, il y a la RTBF d’un côté, et RTL, de l’autre. Et pour eux, ce sont deux manières très différentes de travailler. C’est faux ! Aujourd’hui la RTBF produit des choses qui pourraient très bien se retrouver sur RTL, et inversement. Contrairement à la France, le service public et le privé se rejoignent sur beaucoup de points. Quelque part, ce n’est pas plus mal que l’on puisse passer de l’un à l’autre. Qui nous dit que Fanny Jandrain ne reviendra pas ?

Et que Thomas Van Hamme ne repartira pas…

Ce n’est pas du tout d’actualité… (rires) Je suis vraiment très heureux et épanoui sur RTL. Mais ce n’est pas une question de trahison comme on l’a parfois écrit. C’est idiot. C’est juste une question d’opportunité et de projet. En 2017, changer de job, c’est normal.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez la bande-annonce de «La Décision» :

Votre rôle est de prendre part au débat aussi ?

Non, c’est être à l’écoute mais aussi être en réaction. Nous serons là comme observateurs lorsque le témoin ira à la rencontre de personnes qui ont dû faire face au même dilemme. Là, on ne fera que commenter. Un peu comme le téléspectateur à la maison. Mais toujours sans juger. On recueille ses impressions, on essaie de comprendre ce qui se passe dans son esprit, et puis on va tenter de l’aiguiller.

Vous êtes-vous inspiré des autres formats étrangers ?

C’est un format israélien, mais il y a une sauce très belge. En Israël, les deux présentateurs sont très différents de Julie et de moi. Les thématiques sont typiquement israéliennes, comme par exemple, un gamin qui voulait absolument entrer dans les forces spéciales en Israël, alors qu’il est très jeune et que le père a déjà perdu son premier fils dans ces forces armées. Mais c’est le rêve du jeune garçon…

C’est un divertissement ?

Non, c’est du témoignage, mais on est pris par une histoire, parce qu’il y a clairement un avant et un après. L’évolution de la solution se voit vraiment. C’est ça qui est intéressant. Et les témoignages que l’on rencontre jouent aussi un grand rôle dans la prise de décision. Parfois, on s’est dit «c’est évident, il doit suivre ce sens-là». Et le témoin suivant rebat les cartes…

Vous vous prenez au jeu ?

Clairement. Nous sommes là aussi pour donner nos opinions. Julie et moi, nous pouvons ne pas être d’accord.

Finalement, les «candidats», c’est vous ?

(Rires) Non… Nous apportons juste notre vécu, voire notre émotion. Ce sont de belles rencontres en fait.

C’est «L’Écran témoin» des temps modernes ?

C’est totalement différent, mais effectivement ça me rappelle cette époque où je traitais des faits de société comme l’adoption. Ici, c’est tourné différemment et de façon très moderne. Attention, ce n’est pas de la téléréalité. C’est vivant et dynamique, avec un peu de suspense. «L’Écran témoin», aujourd’hui ne serait plus possible. Quand j’y repense, je reviens un peu dans un programme qui traite des grands faits de société. Je reconnais que lorsque j’ai présenté «L’Écran témoin», j’étais un peu jeune (30 ans, NDLR), je n’avais pas la maturité pour le faire. Ici, je me sens mieux, et plus mûr pour aborder ce genre de sujet.

Vous préférez ce type de programme à du divertissement ?

Je n’ai pas d’envie particulière. Ce qui m’intéresse, c’est le projet qu’on me propose. Jusqu’à présent, ce que la direction de RTL me présente, ce sont des choses qui me conviennent bien. C’est ça la force de RTL. Ils ont bien compris qui on était et dans quel exercice on se débrouillait bien. Me mettre sur un projet comme «La Décision», c’est réfléchi, et ça me correspond. Je me verrai moins dans un jeu aujourd’hui… ou alors quelque chose qui a du sens et du fond comme «Génies en herbe».

Quel regard portez-vous sur le mercato qui vient de se passer entre RTL et la RTBF ?

Je crois que pour certaines personnes, il y a la RTBF d’un côté, et RTL, de l’autre. Et pour eux, ce sont deux manières très différentes de travailler. C’est faux ! Aujourd’hui la RTBF produit des choses qui pourraient très bien se retrouver sur RTL, et inversement. Contrairement à la France, le service public et le privé se rejoignent sur beaucoup de points. Quelque part, ce n’est pas plus mal que l’on puisse passer de l’un à l’autre. Qui nous dit que Fanny Jandrain ne reviendra pas ?

Et que Thomas Van Hamme ne repartira pas…

Ce n’est pas du tout d’actualité… (rires) Je suis vraiment très heureux et épanoui sur RTL. Mais ce n’est pas une question de trahison comme on l’a parfois écrit. C’est idiot. C’est juste une question d’opportunité et de projet. En 2017, changer de job, c’est normal.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez la bande-annonce de «La Décision» :

L’émotion sera au rendez-vous ?

Oui, c’est beaucoup d’émotion tout au long du programme. On démarre avec un sujet comme le «bypass». Julien a un surpoids et hésite à subir l’opération parce qu’il sait que ce n’est pas rien comme intervention. Il va rencontrer des gens qui l’ont fait avec succès. D’autres pour qui ça a été dramatique. Et des personnes qui ont résolu leur problème d’une autre manière. Au-delà de ça, on va aider Julien à s’extérioriser… Passer à la télé, ça va exorciser beaucoup de choses. Et à la fin, on pourra voir que beaucoup de choses sont passées dans sa tête et dans son cœur.

Comment avez-vous abordé le duo avec Julie Taton ?

J’étais ravi de faire ce type de programme avec Julie, parce qu’on est tous les deux des grands sensibles. Mais nous avons des manières totalement différentes d’aborder les témoins. Le résultat est très chouette, et j’ai beaucoup aimé le faire.

Votre rôle est de prendre part au débat aussi ?

Non, c’est être à l’écoute mais aussi être en réaction. Nous serons là comme observateurs lorsque le témoin ira à la rencontre de personnes qui ont dû faire face au même dilemme. Là, on ne fera que commenter. Un peu comme le téléspectateur à la maison. Mais toujours sans juger. On recueille ses impressions, on essaie de comprendre ce qui se passe dans son esprit, et puis on va tenter de l’aiguiller.

Vous êtes-vous inspiré des autres formats étrangers ?

C’est un format israélien, mais il y a une sauce très belge. En Israël, les deux présentateurs sont très différents de Julie et de moi. Les thématiques sont typiquement israéliennes, comme par exemple, un gamin qui voulait absolument entrer dans les forces spéciales en Israël, alors qu’il est très jeune et que le père a déjà perdu son premier fils dans ces forces armées. Mais c’est le rêve du jeune garçon…

C’est un divertissement ?

Non, c’est du témoignage, mais on est pris par une histoire, parce qu’il y a clairement un avant et un après. L’évolution de la solution se voit vraiment. C’est ça qui est intéressant. Et les témoignages que l’on rencontre jouent aussi un grand rôle dans la prise de décision. Parfois, on s’est dit «c’est évident, il doit suivre ce sens-là». Et le témoin suivant rebat les cartes…

Vous vous prenez au jeu ?

Clairement. Nous sommes là aussi pour donner nos opinions. Julie et moi, nous pouvons ne pas être d’accord.

Finalement, les «candidats», c’est vous ?

(Rires) Non… Nous apportons juste notre vécu, voire notre émotion. Ce sont de belles rencontres en fait.

C’est «L’Écran témoin» des temps modernes ?

C’est totalement différent, mais effectivement ça me rappelle cette époque où je traitais des faits de société comme l’adoption. Ici, c’est tourné différemment et de façon très moderne. Attention, ce n’est pas de la téléréalité. C’est vivant et dynamique, avec un peu de suspense. «L’Écran témoin», aujourd’hui ne serait plus possible. Quand j’y repense, je reviens un peu dans un programme qui traite des grands faits de société. Je reconnais que lorsque j’ai présenté «L’Écran témoin», j’étais un peu jeune (30 ans, NDLR), je n’avais pas la maturité pour le faire. Ici, je me sens mieux, et plus mûr pour aborder ce genre de sujet.

Vous préférez ce type de programme à du divertissement ?

Je n’ai pas d’envie particulière. Ce qui m’intéresse, c’est le projet qu’on me propose. Jusqu’à présent, ce que la direction de RTL me présente, ce sont des choses qui me conviennent bien. C’est ça la force de RTL. Ils ont bien compris qui on était et dans quel exercice on se débrouillait bien. Me mettre sur un projet comme «La Décision», c’est réfléchi, et ça me correspond. Je me verrai moins dans un jeu aujourd’hui… ou alors quelque chose qui a du sens et du fond comme «Génies en herbe».

Quel regard portez-vous sur le mercato qui vient de se passer entre RTL et la RTBF ?

Je crois que pour certaines personnes, il y a la RTBF d’un côté, et RTL, de l’autre. Et pour eux, ce sont deux manières très différentes de travailler. C’est faux ! Aujourd’hui la RTBF produit des choses qui pourraient très bien se retrouver sur RTL, et inversement. Contrairement à la France, le service public et le privé se rejoignent sur beaucoup de points. Quelque part, ce n’est pas plus mal que l’on puisse passer de l’un à l’autre. Qui nous dit que Fanny Jandrain ne reviendra pas ?

Et que Thomas Van Hamme ne repartira pas…

Ce n’est pas du tout d’actualité… (rires) Je suis vraiment très heureux et épanoui sur RTL. Mais ce n’est pas une question de trahison comme on l’a parfois écrit. C’est idiot. C’est juste une question d’opportunité et de projet. En 2017, changer de job, c’est normal.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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