Thomas Van Hamme : «Je sais le bien qu’un animal peut apporter à l’homme»

Thomas Van Hamme : «Je sais le bien qu’un animal peut apporter à l’homme»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Pas de «Tout s’explique» ce jeudi sur RTL-TVI, mais un magazine spécial autour de nos amis à 4 pattes. Pour la Journée mondial de l’Animal, l’animateur retrouve le Dr Cath !

«Pas si bêtes !», c’est le titre de ce numéro que l’on pourrait appeler un hors-série de «Tout s’explique». Thomas Van Hamme va y être comme un poisson dans l’eau puisqu’il va expliquer tout ce qu’on a toujours voulu savoir sur les animaux sans jamais oser le demander.

Et pour la partie un peu plus scientifique, on pourra compter sur la pédagogie de notre vétérinaire préférée à la télé : Docteur Cath.

C’était votre idée ?

J’ai déjà réalisé des «Tout s’explique» sur les animaux, et on a vu que le succès est à chaque fois au rendez-vous. Les gens adorent ça. Ça fait quelques mois que j’ai adopté mon petit chien Snap, et quand le projet a commencé a germé au sein de RTL, la direction s’est tournée vers moi. Ils ont vu le succès de mon petit compagnon à quatre pattes sur les réseaux sociaux.

Vous avez hésité ?

Non, j’ai dit «oui» tout de suite. Je sais le bien qu’un animal peut apporter à l’homme. Et le SMS de Philippe Henry (le producteur, NDLR) qui me parlait de voler en ULM pour suivre la migration des oies, ça se refuse encore moins.

J’avais envie de dire aussi #BalanceTonCon, parce que je ne peux pas admettre qu’on me critique pour ce que je suis. Moralement, ça ne me touche plus. J’ai une carapace par rapport à ça, et j’assume qui je suis. Mais pour des gamins qui subissent des railleries ou une discrimination, c’est la moindre des choses que je puisse faire, et même si je n’ai pas envie qu’on me résume à l’«homosexuel de service». Si je peux être une référence ou une voix pour ces jeunes paumés ou rejetés par leur famille ou leur entourage, je m’engage.

Des téléspectateurs ont appelé la chaîne pour se plaindre de vos choix de vie ?

Très peu, je pense. On a la chance d’être en Belgique, un pays ouvert sur ces questions-là. Il n’y a pas eu les marches contre le mariage pour tous comme en France. On n’a pas connu ce genre de choses…

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez la bande-annonce de «Pas si bêtes !» :

Ce qui est formidable dans ce que je fais aujourd’hui, c’est que je continue à vivre des expériences et m’émerveiller. C’est une chance inouïe. Je savoure vraiment. Je n’ai pas envie de lâcher «Tout s’explique».

Après Cécile Djunga, vous avez fait l’objet de remarques sur votre homosexualité ?

Cécile subit plus de choses que moi, soyons honnêtes. Je voulais, par mon message, souligner qu’à côté des racistes, il y a des homophobes. C’est franchement marginal, et il y en a quelques-uns qui viennent parfois sur ma page Facebook, mais ce n’est pas un acharnement. Pour moi, c’était important d’en parler aussi, parce qu’il y a une libération de la parole de la part de personnes qui ont des idées fermées et extrémistes. Il y a quelques années, on n’osait plus exprimer ce genre d’idées, et en 2018, grâce aux réseaux sociaux, ça remonte, et on se donne un droit d’exprimer ce genre de propos contre les femmes, les personnes qui ne sont pas blanches, les homosexuels… À un moment, il faut dire «stop».

J’avais envie de dire aussi #BalanceTonCon, parce que je ne peux pas admettre qu’on me critique pour ce que je suis. Moralement, ça ne me touche plus. J’ai une carapace par rapport à ça, et j’assume qui je suis. Mais pour des gamins qui subissent des railleries ou une discrimination, c’est la moindre des choses que je puisse faire, et même si je n’ai pas envie qu’on me résume à l’«homosexuel de service». Si je peux être une référence ou une voix pour ces jeunes paumés ou rejetés par leur famille ou leur entourage, je m’engage.

Des téléspectateurs ont appelé la chaîne pour se plaindre de vos choix de vie ?

Très peu, je pense. On a la chance d’être en Belgique, un pays ouvert sur ces questions-là. Il n’y a pas eu les marches contre le mariage pour tous comme en France. On n’a pas connu ce genre de choses…

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez la bande-annonce de «Pas si bêtes !» :

C’est un animal ultrasensible. Je pense que ce sera une prochaine étape dans ma vie.

«Tout s’explique» a 18 ans, on n’a pas fait un peu le tour ?

Il y a toujours des choses à apprendre ! Le monde change, il évolue et il se modernise. Nous venons de prendre un nouveau tournant dans les derniers numéros où il n’y a plus de notion de plateau-sujet. L’idée est que j’emmène les gens dans une histoire au travers de rencontres et de reportages. C’est plus fluide.

Qu’est-ce que vous avez envie de faire ?

Je reviens d’un tournage dans un aquarium incroyable à Nausicaa (France). Des envies, j’en ai plein. Et ce qui est chouette avec «Tout s’explique», c’est que c’est à l’infini, puisque tout s’explique et se raconte. C’est ma 8e saison, c’est presque mon record qui remonte à «Génies en herbe».

Et quand vous voyez Sara De Paduwa et «Les Associés» sur la RTBF, un jeu ne vous donne pas de nouveau envie ?

Je ne dis jamais «non» parce que je suis multi-casquettes tant que je peux prendre du plaisir  dans ce que je fais. Pour avoir fait «Génies en herbe», ce qui est difficile dans un jeu, c’est la récurrence. Ce côté mécanique et répétitif. Au bout d’un moment, c’est compliqué de se réinventer.

Ce qui est formidable dans ce que je fais aujourd’hui, c’est que je continue à vivre des expériences et m’émerveiller. C’est une chance inouïe. Je savoure vraiment. Je n’ai pas envie de lâcher «Tout s’explique».

Après Cécile Djunga, vous avez fait l’objet de remarques sur votre homosexualité ?

Cécile subit plus de choses que moi, soyons honnêtes. Je voulais, par mon message, souligner qu’à côté des racistes, il y a des homophobes. C’est franchement marginal, et il y en a quelques-uns qui viennent parfois sur ma page Facebook, mais ce n’est pas un acharnement. Pour moi, c’était important d’en parler aussi, parce qu’il y a une libération de la parole de la part de personnes qui ont des idées fermées et extrémistes. Il y a quelques années, on n’osait plus exprimer ce genre d’idées, et en 2018, grâce aux réseaux sociaux, ça remonte, et on se donne un droit d’exprimer ce genre de propos contre les femmes, les personnes qui ne sont pas blanches, les homosexuels… À un moment, il faut dire «stop».

J’avais envie de dire aussi #BalanceTonCon, parce que je ne peux pas admettre qu’on me critique pour ce que je suis. Moralement, ça ne me touche plus. J’ai une carapace par rapport à ça, et j’assume qui je suis. Mais pour des gamins qui subissent des railleries ou une discrimination, c’est la moindre des choses que je puisse faire, et même si je n’ai pas envie qu’on me résume à l’«homosexuel de service». Si je peux être une référence ou une voix pour ces jeunes paumés ou rejetés par leur famille ou leur entourage, je m’engage.

Des téléspectateurs ont appelé la chaîne pour se plaindre de vos choix de vie ?

Très peu, je pense. On a la chance d’être en Belgique, un pays ouvert sur ces questions-là. Il n’y a pas eu les marches contre le mariage pour tous comme en France. On n’a pas connu ce genre de choses…

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez la bande-annonce de «Pas si bêtes !» :

Le moment était tellement magique que j’ai oublié ma peur, et je me suis focalisé sur les animaux. Je pouvais les toucher. C’est juste un instant magique voire incroyable ! Je voyais leur plaisir à voler et se mettre en formation autour de moi.

Quel animal vous a le plus marqué ?

Les chevaux m’ont toujours fascinés. On me demande de chuchoter à l’oreille du cheval… C’est un regret dans ma vie. J’aimerais mieux les connaître et apprendre à monter à cheval. Sa majesté et sa fragilité me fascinent.

C’est un animal ultrasensible. Je pense que ce sera une prochaine étape dans ma vie.

«Tout s’explique» a 18 ans, on n’a pas fait un peu le tour ?

Il y a toujours des choses à apprendre ! Le monde change, il évolue et il se modernise. Nous venons de prendre un nouveau tournant dans les derniers numéros où il n’y a plus de notion de plateau-sujet. L’idée est que j’emmène les gens dans une histoire au travers de rencontres et de reportages. C’est plus fluide.

Qu’est-ce que vous avez envie de faire ?

Je reviens d’un tournage dans un aquarium incroyable à Nausicaa (France). Des envies, j’en ai plein. Et ce qui est chouette avec «Tout s’explique», c’est que c’est à l’infini, puisque tout s’explique et se raconte. C’est ma 8e saison, c’est presque mon record qui remonte à «Génies en herbe».

Et quand vous voyez Sara De Paduwa et «Les Associés» sur la RTBF, un jeu ne vous donne pas de nouveau envie ?

Je ne dis jamais «non» parce que je suis multi-casquettes tant que je peux prendre du plaisir  dans ce que je fais. Pour avoir fait «Génies en herbe», ce qui est difficile dans un jeu, c’est la récurrence. Ce côté mécanique et répétitif. Au bout d’un moment, c’est compliqué de se réinventer.

Ce qui est formidable dans ce que je fais aujourd’hui, c’est que je continue à vivre des expériences et m’émerveiller. C’est une chance inouïe. Je savoure vraiment. Je n’ai pas envie de lâcher «Tout s’explique».

Après Cécile Djunga, vous avez fait l’objet de remarques sur votre homosexualité ?

Cécile subit plus de choses que moi, soyons honnêtes. Je voulais, par mon message, souligner qu’à côté des racistes, il y a des homophobes. C’est franchement marginal, et il y en a quelques-uns qui viennent parfois sur ma page Facebook, mais ce n’est pas un acharnement. Pour moi, c’était important d’en parler aussi, parce qu’il y a une libération de la parole de la part de personnes qui ont des idées fermées et extrémistes. Il y a quelques années, on n’osait plus exprimer ce genre d’idées, et en 2018, grâce aux réseaux sociaux, ça remonte, et on se donne un droit d’exprimer ce genre de propos contre les femmes, les personnes qui ne sont pas blanches, les homosexuels… À un moment, il faut dire «stop».

J’avais envie de dire aussi #BalanceTonCon, parce que je ne peux pas admettre qu’on me critique pour ce que je suis. Moralement, ça ne me touche plus. J’ai une carapace par rapport à ça, et j’assume qui je suis. Mais pour des gamins qui subissent des railleries ou une discrimination, c’est la moindre des choses que je puisse faire, et même si je n’ai pas envie qu’on me résume à l’«homosexuel de service». Si je peux être une référence ou une voix pour ces jeunes paumés ou rejetés par leur famille ou leur entourage, je m’engage.

Des téléspectateurs ont appelé la chaîne pour se plaindre de vos choix de vie ?

Très peu, je pense. On a la chance d’être en Belgique, un pays ouvert sur ces questions-là. Il n’y a pas eu les marches contre le mariage pour tous comme en France. On n’a pas connu ce genre de choses…

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez la bande-annonce de «Pas si bêtes !» :

Vous payez de votre personne…

C’est habituel depuis que je fais de la télé… Je teste un peu tout ! C’est ce qui est sympa dans mon travail. Être acteur de ce que l’on montre et transmettre ses émotions, les moments que l’on vit au spectateur. J’ai l’impression que ça se ressent. C’est mon ADN : apprendre en s’amusant. RTL m’utilise dans ce que je sais bien faire. Dans «Pas si bêtes !», on va beaucoup rêver et prendre du plaisir, tout en découvrant pas mal de choses intéressantes à savoir.

Vous étiez à l’aise dans l’ULM ?

(Rires) Pas tout à fait, j’ai peur du vide. C’est depuis que j’ai dû sauter à l’élastique dans «J’ai pigé» (RTBF), je suis un peu traumatisé. En plus, pour le tournage, ici, on avait un ULM spécial avec le siège très à l’avant, et les pieds dans le vide.

Le moment était tellement magique que j’ai oublié ma peur, et je me suis focalisé sur les animaux. Je pouvais les toucher. C’est juste un instant magique voire incroyable ! Je voyais leur plaisir à voler et se mettre en formation autour de moi.

Quel animal vous a le plus marqué ?

Les chevaux m’ont toujours fascinés. On me demande de chuchoter à l’oreille du cheval… C’est un regret dans ma vie. J’aimerais mieux les connaître et apprendre à monter à cheval. Sa majesté et sa fragilité me fascinent.

C’est un animal ultrasensible. Je pense que ce sera une prochaine étape dans ma vie.

«Tout s’explique» a 18 ans, on n’a pas fait un peu le tour ?

Il y a toujours des choses à apprendre ! Le monde change, il évolue et il se modernise. Nous venons de prendre un nouveau tournant dans les derniers numéros où il n’y a plus de notion de plateau-sujet. L’idée est que j’emmène les gens dans une histoire au travers de rencontres et de reportages. C’est plus fluide.

Qu’est-ce que vous avez envie de faire ?

Je reviens d’un tournage dans un aquarium incroyable à Nausicaa (France). Des envies, j’en ai plein. Et ce qui est chouette avec «Tout s’explique», c’est que c’est à l’infini, puisque tout s’explique et se raconte. C’est ma 8e saison, c’est presque mon record qui remonte à «Génies en herbe».

Et quand vous voyez Sara De Paduwa et «Les Associés» sur la RTBF, un jeu ne vous donne pas de nouveau envie ?

Je ne dis jamais «non» parce que je suis multi-casquettes tant que je peux prendre du plaisir  dans ce que je fais. Pour avoir fait «Génies en herbe», ce qui est difficile dans un jeu, c’est la récurrence. Ce côté mécanique et répétitif. Au bout d’un moment, c’est compliqué de se réinventer.

Ce qui est formidable dans ce que je fais aujourd’hui, c’est que je continue à vivre des expériences et m’émerveiller. C’est une chance inouïe. Je savoure vraiment. Je n’ai pas envie de lâcher «Tout s’explique».

Après Cécile Djunga, vous avez fait l’objet de remarques sur votre homosexualité ?

Cécile subit plus de choses que moi, soyons honnêtes. Je voulais, par mon message, souligner qu’à côté des racistes, il y a des homophobes. C’est franchement marginal, et il y en a quelques-uns qui viennent parfois sur ma page Facebook, mais ce n’est pas un acharnement. Pour moi, c’était important d’en parler aussi, parce qu’il y a une libération de la parole de la part de personnes qui ont des idées fermées et extrémistes. Il y a quelques années, on n’osait plus exprimer ce genre d’idées, et en 2018, grâce aux réseaux sociaux, ça remonte, et on se donne un droit d’exprimer ce genre de propos contre les femmes, les personnes qui ne sont pas blanches, les homosexuels… À un moment, il faut dire «stop».

J’avais envie de dire aussi #BalanceTonCon, parce que je ne peux pas admettre qu’on me critique pour ce que je suis. Moralement, ça ne me touche plus. J’ai une carapace par rapport à ça, et j’assume qui je suis. Mais pour des gamins qui subissent des railleries ou une discrimination, c’est la moindre des choses que je puisse faire, et même si je n’ai pas envie qu’on me résume à l’«homosexuel de service». Si je peux être une référence ou une voix pour ces jeunes paumés ou rejetés par leur famille ou leur entourage, je m’engage.

Des téléspectateurs ont appelé la chaîne pour se plaindre de vos choix de vie ?

Très peu, je pense. On a la chance d’être en Belgique, un pays ouvert sur ces questions-là. Il n’y a pas eu les marches contre le mariage pour tous comme en France. On n’a pas connu ce genre de choses…

Entretien : Pierre Bertinchamps

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