Thomas Van Hamme de retour à la RTBF : «Du « diverti-sens » pour changer le monde !»
Ce vendredi à 22h35 sur La Une avec «Changeons le monde», l’animateur revient sur la RTBF dans une émission constructive.
Retour à la maison pour Thomas Van Hamme, qui revient sur le service public en opérant un virage à 180°. On oublie «C’est du belge», «J’ai pigé» ou «Génies en herbe» pour se concentrer sur «Changeons le monde». Un divertissement qui veut faire bouger les lignes et les consciences. Il y a quatre ans, l’animateur avait pourtant décidé d’arrêter la télévision et d’entamer une réflexion sur lui-même, loin des projecteurs…
Il ne faut jamais dire «jamais» en télévision ?
Au départ, je ne voulais plus revenir en télé. J’en avais fait le tour et j’avais compris que je n’y trouverais pas de réponses à mes questionnements. J’ai opté pour un autre parcours et j’ai fait un long chemin vers moi… Murielle Decarpenterie, avec qui j’avais travaillé à RTL, m’a appelé, il y a deux ans en me disant : «Est-ce que tu peux m’aider à changer le monde en télévision ?» La télé… j’étais passé à autre chose et en même temps, je voulais mettre plus de sens à mon existence et rien que le titre me parlait. C’était utopique et ambitieux. J’ai accepté qu’on élabore le projet. Nous avons imaginé un type de programme qui n’existe pas encore et qui est hors format.
C’est-à-dire ?
On a appelé ce format du «diverti-sens». Une émission grand public pour éveiller les consciences. Changer le monde, c’est ambitieux, mais c’est le principe des petits pas.
À quoi peut-on s’attendre ?
Dans le QG de l’émission, je vais accueillir une personnalité belge (le premier invité sera Gui-Home, ndlr) qui introduira une problématique de société générale. Cela peut être une question écologique liée aux changements climatiques, comme un thème sociétal comme le harcèlement ou l’homophobie… Avec cette personnalité, pendant deux jours, nous nous lancerons dans un road-trip à travers la Belgique à la rencontre de personnes qui amorcent le changement et proposent déjà des solutions. Nous consulterons aussi le monde politique pour savoir comment on peut changer ce monde plus concrètement. En entraînant une communauté avec nous, nous espérons éveiller des consciences pour faire bouger les lignes.
Prendre les commandes, était-ce une évidence ?
Non, je n’étais pas censé être le présentateur, mais le rédacteur en chef. Au bout de quatre ans de réflexion, j’ai trouvé dommage de laisser tomber trente ans de savoir-faire télé et de lien tissé avec le public, alors que je pouvais les mettre au service d’un chemin vers plus de sens. Comme le vélo, la télé ne s’oublie pas. Et puis, j’arrive avec une autre émotion et moins d’inquiétude par rapport à moi-même.
Cet article est paru dans le Télépro du 16/11/2023
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