Thomas de Bergeyck : «La mort de Diana, un moment unique» (interview)

Thomas de Bergeyck : «La mort de Diana, un moment unique» (interview)
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Il y a vingt ans disparaissait Lady Diana. Thomas de Bergeyck raconte comment il a vécu ce moment de l’Histoire qui a bouleversé la monarchie anglaise voire le monde entier.

Le 31 août 1997, nous nous réveillions groggy. On venait d’apprendre la disparition tragique de la «Princesse des cœurs», Diana Spencer.

À l’occasion de la commémoration du décès de la jeune femme (elle n’avait que 36 ans !), Télépro a voulu savoir si Lady Di, en plus d’avoir marqué les cœurs par sa gentillesse et sa beauté, avait aussi laissé son empreinte au Royaume-Uni.

Fan de la famille royale anglaise et chroniqueur spécialisé des têtes couronnées sur RTL, Thomas de Bergeyck apporte son éclairage.

Vous vous souvenez du 31 août 1997 ?

C’était une période très intense pour moi, parce que j’étais en plein blocus pour la seconde session d’examens à l’université, d’une part, et l’ambiance était assez lourde parce que je venais de perdre mon grand-père, quelques semaines avant, d’autre part. Je me souviens avoir appris l’info, en allumant la télévision le matin. Quand on est en blocus, on a tendance à traînailler devant la télé au lieu de travailler sur les cours. J’étais tombé sur une édition spéciale, et je l’ai regardée jusqu’à tard dans la journée…

Vous les avez rencontrés ?

Non, juste Sarah Ferguson lors d’une réception, en France.

«Place Royale» revient le 9 septembre sur RTL-TVI. Y aura-t-il du changement ?

On garde la même équipe. Les audiences sont très bonnes et se confirment de saison en saison. Le duo avec Emilie Dupuis fonctionne très bien aussi. On va développer des rencontres en extérieur avec le public, et on va fêter la 1.000e émission en 2018. Nous entamons la 24e saison, «Place Royale» devient un monument à la télévision. Très modestement, un petit monument… (rires)

Entretien : Pierre Bertinchamps

Que pensez-vous des films, téléfilms et séries qui pululent sur la monarchie anglaise ?

C’est certainement très romancé. On ne saura de toute façon jamais ce qu’il se passe exactement derrière les portes du château de Buckingham. Et, est-ce qu’on a envie que ces gens nous ressemblent ? Dans un film, on va forcément montrer des choses exceptionnelles qui font rêver. Personnellement, ça ne me dérange pas. Une fiction, même inspirée de faits réels, reste une fiction.

D’où vous vient cette passion pour la famille royale d’Angleterre ?

J’ai ce penchant pour les Windsor parce que le monde évolue tellement, les mentalités changent, la façon de vivre est différente, et eux… ils sont toujours là ! Comme un bateau dans la tempête, ils ne bougent pas. C’est incroyable ! Au fil des siècles, ils sont parvenus à garder le cap quoi qu’il arrive. Ils ont pourtant traversé toutes les crises et les conflits. Ils sont toujours là, et toujours aussi populaires ! C’est tout cela qui me fascine chez eux. Ils font bien leur job aussi. Ce sont tous des personnages ! Les générations se suivent et se ressemblent.

Vous les avez rencontrés ?

Non, juste Sarah Ferguson lors d’une réception, en France.

«Place Royale» revient le 9 septembre sur RTL-TVI. Y aura-t-il du changement ?

On garde la même équipe. Les audiences sont très bonnes et se confirment de saison en saison. Le duo avec Emilie Dupuis fonctionne très bien aussi. On va développer des rencontres en extérieur avec le public, et on va fêter la 1.000e émission en 2018. Nous entamons la 24e saison, «Place Royale» devient un monument à la télévision. Très modestement, un petit monument… (rires)

Entretien : Pierre Bertinchamps

Charles va passer la main, sans toucher à la couronne ?

Non, Charles sera un roi de transition. Il assumera sa fonction, et je ne pense pas qu’il passera la main. Mais vu son âge, il ne pourra pas révolutionner grand-chose non plus. Il y a, en Angleterre, la blessure due à l’abdication d’Edouard VIII. Dans l’esprit d’Elisabeth II, il faut venger la réputation de sa famille, en restant sur le trône le plus longtemps possible. Il y a aussi une petite question de record. Ça lui plaît d’avoir battu la Reine Victoria… Charles sera un excellent roi, et il est malgré tout populaire et apprécié.

Selon vous, les paparazzis sont responsables de pas mal de choses aussi ?

Ils font leur boulot… Il faut remettre les choses à leur place. Il y a une demande du public aussi. Les potins, même ici, ça marche bien, ça cartonne. Les gens veulent savoir comment les «royaux» font pour être des personnes comme tout le monde. D’un autre côté, Diana a un peu joué avec les paparazzis aussi. Elle aimait bien que parfois, ils soient là, histoire de signaler sa présence sur un lieu ou un événement. Il y avait une sorte de deal… Comparé à la Belgique, où la monarchie est plus ouverte et «donne» parfois certaines choses, la famille royale est plus respectée. Il y a moins de paparazzades… Et ce qu’on voit parfois reste encore très propre. Et puis, en Angleterre, il y a une presse très forte qui demande ce genre de clichés, et donc, ils sont nombreux à vouloir travailler dans ce domaine.

Que pensez-vous des films, téléfilms et séries qui pululent sur la monarchie anglaise ?

C’est certainement très romancé. On ne saura de toute façon jamais ce qu’il se passe exactement derrière les portes du château de Buckingham. Et, est-ce qu’on a envie que ces gens nous ressemblent ? Dans un film, on va forcément montrer des choses exceptionnelles qui font rêver. Personnellement, ça ne me dérange pas. Une fiction, même inspirée de faits réels, reste une fiction.

D’où vous vient cette passion pour la famille royale d’Angleterre ?

J’ai ce penchant pour les Windsor parce que le monde évolue tellement, les mentalités changent, la façon de vivre est différente, et eux… ils sont toujours là ! Comme un bateau dans la tempête, ils ne bougent pas. C’est incroyable ! Au fil des siècles, ils sont parvenus à garder le cap quoi qu’il arrive. Ils ont pourtant traversé toutes les crises et les conflits. Ils sont toujours là, et toujours aussi populaires ! C’est tout cela qui me fascine chez eux. Ils font bien leur job aussi. Ce sont tous des personnages ! Les générations se suivent et se ressemblent.

Vous les avez rencontrés ?

Non, juste Sarah Ferguson lors d’une réception, en France.

«Place Royale» revient le 9 septembre sur RTL-TVI. Y aura-t-il du changement ?

On garde la même équipe. Les audiences sont très bonnes et se confirment de saison en saison. Le duo avec Emilie Dupuis fonctionne très bien aussi. On va développer des rencontres en extérieur avec le public, et on va fêter la 1.000e émission en 2018. Nous entamons la 24e saison, «Place Royale» devient un monument à la télévision. Très modestement, un petit monument… (rires)

Entretien : Pierre Bertinchamps

Si Diana avait encore vécu, sa popularité n’aurait-elle pas fait de l’ombre à la monarchie anglaise ?

C’est vrai qu’il n’y a jamais eu que deux femmes qui ont pu «tenir tête» à la reine, c’est Lady Di et Margaret Thatcher. On a toujours dit qu’il n’y avait pas de place pour deux femmes sur le trône, et Thatcher a réussi à tenir 11 ans ! Ce n’est pas rien. Pour Diana, plus que jamais, aujourd’hui, elle aurait joui d’une plus grande popularité. Elle aurait toujours été la cible des paparazzis, elle aurait poursuivi ses combats, et en plus, elle aurait été soutenue par ses fils, William et Harry. Ils auraient travaillé main dans la main. Est-ce que ça aurait fait de l’ombre à la reine ? Peut-être, et il aurait fallu qu’elle s’en contente ! Diana était une forte personnalité, et c’est parce qu’elle a souffert durant son mariage. Au départ, c’était une «oie blanche», sans vraiment de personnalité. Ce qu’elle a vécu était assez injuste, et le rejet qu’elle a subi aussi. Tout ça a fait qu’elle a gagné en popularité. Les gens ont été touchés par ce choix de vie et ce destin…Vingt ans après, on aurait dépassé cette souffrance, on aurait eu une femme forte, très présente dans les médias, mais qui ne se seraient pas forcément fait d’ombre. L’une a le pouvoir, l’autre la notoriété. Ce n’est pas la même chose.

William sera un «Roi de Cœur» avec l’héritage de sa maman ?

C’est un pari sur l’avenir… J’ai toujours entendu que William était terriblement conservateur, et qu’il n’avait pas grand-chose de moderne dans ses idées. Son père, le Prince Charles, a plutôt des idées avant-gardiste. Il est très porté sur l’écologie et l’environnement, par exemple. Mais, il risque d’avoir un règne très court. Il ne pourra pas marquer son empreinte. William a tellement été élevé dans le culte de la «Grande Bretagne triomphante» autocentrée, qu’il risque de plutôt marcher dans les pas de sa grand-mère, plutôt que ceux de sa mère. Avec tout de même une touche moderne due à sa jeunesse, et aussi parce qu’il y a Kate à ses côtés. William est ouvert d’esprit, mais il reste traditionaliste… Je ne vois pas forcément un règne très moderne. Il ne pourra de toute façon pas tout révolutionner après des siècles et des siècles de conservatisme.

Charles va passer la main, sans toucher à la couronne ?

Non, Charles sera un roi de transition. Il assumera sa fonction, et je ne pense pas qu’il passera la main. Mais vu son âge, il ne pourra pas révolutionner grand-chose non plus. Il y a, en Angleterre, la blessure due à l’abdication d’Edouard VIII. Dans l’esprit d’Elisabeth II, il faut venger la réputation de sa famille, en restant sur le trône le plus longtemps possible. Il y a aussi une petite question de record. Ça lui plaît d’avoir battu la Reine Victoria… Charles sera un excellent roi, et il est malgré tout populaire et apprécié.

Selon vous, les paparazzis sont responsables de pas mal de choses aussi ?

Ils font leur boulot… Il faut remettre les choses à leur place. Il y a une demande du public aussi. Les potins, même ici, ça marche bien, ça cartonne. Les gens veulent savoir comment les «royaux» font pour être des personnes comme tout le monde. D’un autre côté, Diana a un peu joué avec les paparazzis aussi. Elle aimait bien que parfois, ils soient là, histoire de signaler sa présence sur un lieu ou un événement. Il y avait une sorte de deal… Comparé à la Belgique, où la monarchie est plus ouverte et «donne» parfois certaines choses, la famille royale est plus respectée. Il y a moins de paparazzades… Et ce qu’on voit parfois reste encore très propre. Et puis, en Angleterre, il y a une presse très forte qui demande ce genre de clichés, et donc, ils sont nombreux à vouloir travailler dans ce domaine.

Que pensez-vous des films, téléfilms et séries qui pululent sur la monarchie anglaise ?

C’est certainement très romancé. On ne saura de toute façon jamais ce qu’il se passe exactement derrière les portes du château de Buckingham. Et, est-ce qu’on a envie que ces gens nous ressemblent ? Dans un film, on va forcément montrer des choses exceptionnelles qui font rêver. Personnellement, ça ne me dérange pas. Une fiction, même inspirée de faits réels, reste une fiction.

D’où vous vient cette passion pour la famille royale d’Angleterre ?

J’ai ce penchant pour les Windsor parce que le monde évolue tellement, les mentalités changent, la façon de vivre est différente, et eux… ils sont toujours là ! Comme un bateau dans la tempête, ils ne bougent pas. C’est incroyable ! Au fil des siècles, ils sont parvenus à garder le cap quoi qu’il arrive. Ils ont pourtant traversé toutes les crises et les conflits. Ils sont toujours là, et toujours aussi populaires ! C’est tout cela qui me fascine chez eux. Ils font bien leur job aussi. Ce sont tous des personnages ! Les générations se suivent et se ressemblent.

Vous les avez rencontrés ?

Non, juste Sarah Ferguson lors d’une réception, en France.

«Place Royale» revient le 9 septembre sur RTL-TVI. Y aura-t-il du changement ?

On garde la même équipe. Les audiences sont très bonnes et se confirment de saison en saison. Le duo avec Emilie Dupuis fonctionne très bien aussi. On va développer des rencontres en extérieur avec le public, et on va fêter la 1.000e émission en 2018. Nous entamons la 24e saison, «Place Royale» devient un monument à la télévision. Très modestement, un petit monument… (rires)

Entretien : Pierre Bertinchamps

Le décès de Diana a été un cataclysme pour la monarchie ?

Je crois que la monarchie anglaise a longtemps été repliée sur elle-même. Elle vivait un peu en autarcie, sans tenir compte de ce que pouvait ressentir la population. Et là, tout d’un coup, il y a, en effet, ce petit cataclysme que la Reine Elisabeth II n’a pas pu maîtriser. Elle ne s’en est pas rendu compte, son excuse étant de vouloir protéger ses petits-enfants. Et c’est normal. Sauf que Diana n’était pas n’importe qui, et c’était aussi la mère d’un futur roi d’Angleterre. Aux yeux de la population, Lady Di était bien plus populaire que la reine… Aujourd’hui, une monarchie ne peut pas survivre, si elle ne prend pas le pouls de son peuple, si elle ne l’écoute pas.

Qu’est-ce qui a changé ?

Une certaine évolution des mentalités. La monarchie s’est dit qu’il était temps qu’elle «grandisse» et qu’elle se modernise. Elisabeth II a mis du temps à comprendre ça. Elle a joué gros, parce qu’en plus de perdre le soutien de ses sujets, le trône pouvait être menacé aussi. La population peut ne jamais pardonner ce genre de choses… Heureusement, la Reine a écouté son entourage. Tony Blair la mettait en garde, ainsi que ses conseillers, mais elle semblait camper sur ses positions, en répondant que c’était «ma famille et mes petits-enfants avant tout, je dois les protéger». Tout s’est retourné au dernier moment avec le discours de la reine, le vendredi suivant le décès de Diana. Il y avait toute la population derrière elle… C’était un moment unique dans l’histoire de la monarchie britannique.

Si Diana avait encore vécu, sa popularité n’aurait-elle pas fait de l’ombre à la monarchie anglaise ?

C’est vrai qu’il n’y a jamais eu que deux femmes qui ont pu «tenir tête» à la reine, c’est Lady Di et Margaret Thatcher. On a toujours dit qu’il n’y avait pas de place pour deux femmes sur le trône, et Thatcher a réussi à tenir 11 ans ! Ce n’est pas rien. Pour Diana, plus que jamais, aujourd’hui, elle aurait joui d’une plus grande popularité. Elle aurait toujours été la cible des paparazzis, elle aurait poursuivi ses combats, et en plus, elle aurait été soutenue par ses fils, William et Harry. Ils auraient travaillé main dans la main. Est-ce que ça aurait fait de l’ombre à la reine ? Peut-être, et il aurait fallu qu’elle s’en contente ! Diana était une forte personnalité, et c’est parce qu’elle a souffert durant son mariage. Au départ, c’était une «oie blanche», sans vraiment de personnalité. Ce qu’elle a vécu était assez injuste, et le rejet qu’elle a subi aussi. Tout ça a fait qu’elle a gagné en popularité. Les gens ont été touchés par ce choix de vie et ce destin…Vingt ans après, on aurait dépassé cette souffrance, on aurait eu une femme forte, très présente dans les médias, mais qui ne se seraient pas forcément fait d’ombre. L’une a le pouvoir, l’autre la notoriété. Ce n’est pas la même chose.

William sera un «Roi de Cœur» avec l’héritage de sa maman ?

C’est un pari sur l’avenir… J’ai toujours entendu que William était terriblement conservateur, et qu’il n’avait pas grand-chose de moderne dans ses idées. Son père, le Prince Charles, a plutôt des idées avant-gardiste. Il est très porté sur l’écologie et l’environnement, par exemple. Mais, il risque d’avoir un règne très court. Il ne pourra pas marquer son empreinte. William a tellement été élevé dans le culte de la «Grande Bretagne triomphante» autocentrée, qu’il risque de plutôt marcher dans les pas de sa grand-mère, plutôt que ceux de sa mère. Avec tout de même une touche moderne due à sa jeunesse, et aussi parce qu’il y a Kate à ses côtés. William est ouvert d’esprit, mais il reste traditionaliste… Je ne vois pas forcément un règne très moderne. Il ne pourra de toute façon pas tout révolutionner après des siècles et des siècles de conservatisme.

Charles va passer la main, sans toucher à la couronne ?

Non, Charles sera un roi de transition. Il assumera sa fonction, et je ne pense pas qu’il passera la main. Mais vu son âge, il ne pourra pas révolutionner grand-chose non plus. Il y a, en Angleterre, la blessure due à l’abdication d’Edouard VIII. Dans l’esprit d’Elisabeth II, il faut venger la réputation de sa famille, en restant sur le trône le plus longtemps possible. Il y a aussi une petite question de record. Ça lui plaît d’avoir battu la Reine Victoria… Charles sera un excellent roi, et il est malgré tout populaire et apprécié.

Selon vous, les paparazzis sont responsables de pas mal de choses aussi ?

Ils font leur boulot… Il faut remettre les choses à leur place. Il y a une demande du public aussi. Les potins, même ici, ça marche bien, ça cartonne. Les gens veulent savoir comment les «royaux» font pour être des personnes comme tout le monde. D’un autre côté, Diana a un peu joué avec les paparazzis aussi. Elle aimait bien que parfois, ils soient là, histoire de signaler sa présence sur un lieu ou un événement. Il y avait une sorte de deal… Comparé à la Belgique, où la monarchie est plus ouverte et «donne» parfois certaines choses, la famille royale est plus respectée. Il y a moins de paparazzades… Et ce qu’on voit parfois reste encore très propre. Et puis, en Angleterre, il y a une presse très forte qui demande ce genre de clichés, et donc, ils sont nombreux à vouloir travailler dans ce domaine.

Que pensez-vous des films, téléfilms et séries qui pululent sur la monarchie anglaise ?

C’est certainement très romancé. On ne saura de toute façon jamais ce qu’il se passe exactement derrière les portes du château de Buckingham. Et, est-ce qu’on a envie que ces gens nous ressemblent ? Dans un film, on va forcément montrer des choses exceptionnelles qui font rêver. Personnellement, ça ne me dérange pas. Une fiction, même inspirée de faits réels, reste une fiction.

D’où vous vient cette passion pour la famille royale d’Angleterre ?

J’ai ce penchant pour les Windsor parce que le monde évolue tellement, les mentalités changent, la façon de vivre est différente, et eux… ils sont toujours là ! Comme un bateau dans la tempête, ils ne bougent pas. C’est incroyable ! Au fil des siècles, ils sont parvenus à garder le cap quoi qu’il arrive. Ils ont pourtant traversé toutes les crises et les conflits. Ils sont toujours là, et toujours aussi populaires ! C’est tout cela qui me fascine chez eux. Ils font bien leur job aussi. Ce sont tous des personnages ! Les générations se suivent et se ressemblent.

Vous les avez rencontrés ?

Non, juste Sarah Ferguson lors d’une réception, en France.

«Place Royale» revient le 9 septembre sur RTL-TVI. Y aura-t-il du changement ?

On garde la même équipe. Les audiences sont très bonnes et se confirment de saison en saison. Le duo avec Emilie Dupuis fonctionne très bien aussi. On va développer des rencontres en extérieur avec le public, et on va fêter la 1.000e émission en 2018. Nous entamons la 24e saison, «Place Royale» devient un monument à la télévision. Très modestement, un petit monument… (rires)

Entretien : Pierre Bertinchamps

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