Thierry Luthers : «Un beau challenge pour ma dernière Coupe du Monde !»

Thierry Luthers : «Un beau challenge pour ma dernière Coupe du Monde !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le «petit nouveau» de l’équipe des commentateurs télé de la RTBF fera ses premières armes en télé cet après-midi avec Maroc/Iran.

On connaît Thierry Luthers pour sa passion envers Johnny Hallyday, on se souvient de lui aux commandes d’émissions qui ont fait les grandes heures du divertissement à la RTBF, on rit avec lui dans «Le Grand Cactus» , et les fans de sports connaissent sa rigueur journalistique sur VivaCité.

En Russie, Luthers accroche une nouvelle corde à son arc, en commentant, pour la télévision, Maroc/Iran, cet après-midi. Tout un programme !

C’était votre idée ?

À l’origine j’avais demandé à Michel Lecomte de ne plus suivre les Diables, au quotidien, en radio, comme les éditions précédentes. Le coach, Roberto Martinez ne dit pas grand-chose, et quand il le dit, c’est en anglais… J’avais proposé une formule hybride avec les Diables en radio, et d’autres matches en télé. J’avais aussi eu une demande de Benjamin Deceuninck de venir dans son émission en plateau. Au final, la poire est coupée en deux : au premier tour, je commente sept match en télé, et après, je rentre à Bruxelles, et je serai dans les magazines radio et TV.

L’exercice est différent ?

Très… Je me suis entraîné sur deux matches de Division 1B pour me faire un peu la main. À 59 ans, c’est assez stressant de passer de l’un à l’autre. Pour VivaCité, on a l’habitude d’être extrêmement descriptif. Et en radio, on parle justement beaucoup pour expliquer ce que l’on voit. Ici, je vais devoir apprendre à laisser respirer l’image, et à ne pas dire aux gens que le ballon est sur la droite ou que le coup franc est à 5 mètres du grand rectangle… Ils le verront bien. C’est une gymnastique à acquérir. C’est un beau challenge pour ma dernière Coupe du Monde. Et en plus, j’ai des bons matches avec la France, le Brésil, l’Allemagne…

Vous partez aussi au fin fond de la Russie…

Je suis le seul à aller à Iekaterinbourg (le stade avec une annexe aux tribunes ajoutée pour le Mondial, NDLR), à l’extrême est de la Russie… Je vais partout sauf à Moscou. Et comme les voyages forment la jeunesse…

Vous aviez l’envie de commenter en télé ?

Franchement, oui. Après 38 ans à la RTBF, beaucoup d’amis m’en parlaient.  Avant ça, ça ne se mettait pas. C’est un beau cadeau de retraite ! (Rires)

Vous avez bossé le russe ?

Je devrais… C’est ma seule crainte sur place. Je sais déjà que très peu de gens parleront anglais. On a eu un petit avant-goût quand on est allé à Sotchi, il a deux ans pour un match amical.

Le revers de la médaille, c’est que vous ne suivrez pas les Diables Rouges…

Choisir, c’est renoncer. Sauf s’ils ne passent pas les poules, j’analyserai la suite de leur parcours depuis la Belgique.

Entretien : Pierre Bertinchamps

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici