Thierry Frémont : «Un rêve éveillé !»

Thierry Frémont (à g.) campe Benoît Gabriel, l’ingénieur créateur du Nautilus
© FTV/DR
Nicole Real Journaliste

Dans «Nautilus», une série internationale inédite en huit épisodes inspirée de l’œuvre de Jules Verne, l’acteur français Thierry Frémont (62 ans) incarne l’inventeur de ce fantastique vaisseau. Rencontre.

Enfant, étiez-vous un lecteur assidu des aventures de Jules Verne ?

Oui, j’ai dévoré ses romans. Il avait un talent fou pour transporter les lecteurs dans un monde fantastique où les avancées techniques étaient mises en avant. Son impact pour nous faire découvrir les technologies modernes est indéniable. C’était un écrivain précurseur et visionnaire.

Lequel de ses héros vous fait toujours rêver ?

Benoît Gabriel, le rôle que j’interprète dans cette série. Cet ingénieur, qui est aussi l’inventeur génial du Nautilus et d’innovations comme le scaphandre, ressemble étrangement à Jules Verne. Cet homme, très fort, est un visionnaire amoureux de la nature. Son message pour défendre l’environnement est important et très en avance sur son temps.

N’est-il pas un peu naïf ?

Non. Il aime la vie sous toutes ses formes. Cet écologiste et humaniste avant l’heure cultive un amour profond pour toutes les créatures animales ou végétales vivant sur la Terre.

Quels sont les atouts de cette série ?

La place réservée aux femmes avec des rôles primordiaux et majeurs est essentielle. D’autre part, le côté très cosmopolite de l’équipage, le discours bienveillant sur l’écologie, le respect de la planète et surtout l’incroyable force du génie humain – lorsqu’il est utilisé à bon escient pour le bien de l’humanité – apportent à cette série une touche contemporaine et moderne.

Pourquoi avez-vous eu envie de vivre cette aventure au long cours ?

Dans «20.000 lieues sous les mers» et «L’Île mystérieuse», Jules Vernes parle de ce sous-marin avec à son bord un vieil équipage qui, depuis de nombreuses années, fuit le monde et les tourments de l’humanité. Dans cette série, on s’intéresse à la genèse du sous-marin Nautilus. C’est une idée géniale.

Comment s’est déroulé ce tournage gigantesque ?

Nous avons tourné au Village road show, un studio australien équipé de grands hangars. Notre plateau de tournage, qui avait aussi servi aux «Pirates des Caraïbes», était une piscine géante dans laquelle on pouvait plonger des décors. Cette aventure anglo-saxonne, avec des moyens techniques, des effets spéciaux hors normes, a été pour moi un rêve éveillé.

Est-il facile de tourner avec des équipes internationales qui parlent différentes langues ?

Contrairement à ce qu’on peut croire, c’est plus facile que sur certains tournages français aux moyens financiers limités. Sur les tournages anglo-saxons, personne ne vous inflige son «numéro de claquettes», chacun fait très bien son job, simplement, sans prétention.

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