Ce lundi soir dans «Secrets d’Histoire», Stéphane Bern dresse le portrait et revient sur l’histoire de celle qui suscite toujours le même engouement au sein du catholicisme. À voir à 21h05 sur France 3.
Thérèse a 5 ans quand sa mère meurt d’une tumeur au sein. L’enfant se referme sur elle-même. Durant plusieurs années, la petite est tellement neurasthénique qu’on craint pour sa vie. Mais l’on raconte qu’un jour, regardant une statue de la Vierge, elle est bouleversée par son sourire… Thérèse a 10 ans. À partir de cet instant, elle n’a plus qu’une idée en tête : devenir religieuse. Deux de ses aînées sont déjà carmélites, une autre est clarisse, mais il faut 21 ans pour entrer au couvent…
À l’automne 1887, Thérèse et son père partent en pèlerinage à Rome avec un groupe issu de leur évêché. Il est prévu que les pèlerins puissent s’agenouiller devant le Pape pour être bénis, mais pas qu’ils lui adressent la parole. Thérèse a 14 ans, elle se moque de la consigne et demande à Léon XIII l’autorisation d’être admise au carmel. Le Pape lui répond : «Si le bon Dieu le veut…». Elle entrera au carmel de Lisieux quelques mois plus tard.
De Thérèse à Natasha
«Aimer, c’est tout donner», écrivait Thérèse. C’est aussi le titre du dernier album de Natasha St-Pier. La chanteuse canadienne y a mis en musique les textes de la petite sainte de Lisieux. «C’est une tâche délicate de chanter les poèmes de Thérèse parce que les gens sont très attachés à elle», explique Natasha. «J’ai donc la responsabilité de ne pas trahir sa pensée.» Natasha St-Pier avoue aussi que Thérèse l’accompagne dans sa vie quotidienne. «Quand il m’arrive quelque chose de beau, j’aime à croire qu’elle l’a mis sur ma route. Quand j’ai des épreuves, j’aime à croire qu’elle m’accompagne dans ces épreuves…»
Extraits d’un article paru dans Télépro du 30/04/2020
