Théo Curin : « Un énorme message d’espoir ! »

L’athlète handisport a été choisi pour succéder à Cyril Féraud à la tête de « Slam », sur France 3, dès ce lundi à 17h20.

À 24 ans, Théo Curin vit un rêve éveillé. Après une chronique remarquée dans « Aux Jeux, citoyens » (France 3) la saison dernière, la chaîne lui offre les commandes de « Slam », à la place de Cyril Féraud. « C’est une histoire incroyable qui démarre », explique le nouvel animateur. « C’est énorme ! » Sa joie communicative va apporter un petit coup de jeune au jeu de mots.

Qu’est-ce que vous aimez dans « Slam » ?

J’ai toujours fait le pitre, mais j’aime aussi la compétition. Cette émission rassemble tout ça. Même avec les candidats, on est sérieux en écoutant leur histoire et leurs anecdotes, mais on aime déc… avec eux. Évidemment, on va jouer. « Slam », c’est un peu comme un match que je m’amuse à commenter.

Comment s’est déroulée votre arrivée ?

Cyril Féraud m’a tout de suite rassuré, accompagné et conseillé, lors de la première salve des tournages. C’est un jeu qui existe depuis quinze ans, et qui n’a été animé que par Cyril. C’est dur de prendre sa place ! C’est fou ce qui est en train de se passer. Le fait que « Slam » soit incarné par quelqu’un comme moi, c’est un énorme message d’espoir. Le public va passer ses fins d’après-midi avec un mec qui n’a ni bras ni jambes. Il y a quelques années, ça aurait été impossible. Quand je regarde les premières émissions, je ne vois pas un gars avec un handicap, mais un gars qui prend du plaisir avec les candidats sur le plateau. J’espère que les téléspectateurs vont le vivre de la même manière que moi.

Comment gardez-vous la pêche avec les plannings des enregistrements ?

Quand j’ai appris que j’étais retenu pour « Slam », que ça allait demander une certaine organisation et une nouvelle hygiène de vie, j’ai dressé le parallèle avec le quotidien que j’ai depuis mes 13 ans et ma pratique du sport de haut niveau. J’ai toujours eu des journées compliquées, avec peu de temps pour souffler. Je savais que ça allait me demander beaucoup d’énergie. Au début, la production m’a protégé, nous n’avons pas tourné les huit numéros par jour. Il a fallu que je me fasse à la mécanique et que je sois de plus en plus à l’aise.

Voulez-vous rajeunir le public de « Slam » ?

Il y a déjà nombre de jeunes qui regardent le jeu ! Je n’ai pas cet objectif, mais je vais lui amener une nouvelle énergie.