«The Voice Kids» débarque le 23 août sur TF1 !

Le télécrochet des 6-15 ans, dérivé du succès de « The Voice », fait son apparition sur le marché francophone. Est-ce que le mayonnaise va prendre ?

Le dernier samedi d’août, ce n’est pas encore la rentrée et les vacances ne sont pas tout à fait finies non plus. Le moment est idéal pour lancer «The Voice Kids», la version jeunes talents de «The Voice – La plus belle voix». D’ailleurs, on retrouvera quasiment tout les ingrédients du télécrochet des adultes dans l’émission réservées aux enfants.

Bertignac de retour avec Jenifer et Garou

Tout d’abord dans le jury, où Jenifer et Garou sont de la partie. C’est aussi le grand retour de Louis Bertignac, et c’est plutôt une surprise de retrouver Bertignac dans cet exercice. Pourtant on va découvrir qu’il a un contact très facile avec les enfants. Papa de deux petites filles, il était très enthousiaste à l’idée de coacher des enfants, tout comme Jenifer et Garou, eux aussi parents… Et pour la présentation Nikos Aliagas et Karine Ferry seront un peu plus près des talents, un peu comme le sont Maureen Louys et Adrien Devyver dans «The Voice Belgique».

Les mêmes épreuves que les adultes

Quant au concept, il est identique à ce qu’on connaît déjà avec des adultes. Des auditions à l’aveugle, des duels et une (petite) phase de lives. Comme pour la version adulte, TF1 ne précise pas le nombre de numéros dans sa saison «voicienne». Concurrence oblige… Toutefois, dans la version originelle aux Pays-Bas, «The Voice Kids» comporte 5 blinds, 2 battles, 1 sing-off (la fameuse règle dénoncée par Lio, lors de la saison 1 de «The Voice Belgique») et une émission apothéose, avec les lives décisifs.

À la clé : une année de cours de chant

Plus d’un millier d’artistes en herbe ont postulé lors du casting lancé l’an dernier par TF1. Et, selon la production, «les téléspectateurs vont aller de surprise en surprise lors des auditions à l’aveugle, tout comme en écoutant les adultes chanter. L’étonnement est toujours au rendez-vous et le niveau de qualité. En témoignent, par exemple, les interprétations en anglais qui sont d’une grande justesse». Pas d’argent, ni de promesse d’un single et/ou d’un album dans une grande maison de disque à la clé, mais une année de cours de chant pour se perfectionner et vivre sa passion.

La RTBF aux aguets

Grande différence avec le format adulte, la vie d’enfant ou d’adolescent ne conditionne en aucun cas une éventuelle carrière dans la chanson. Ils n’ont pas d’enjeu professionnel et leur priorité reste l’école. «Il n’empêche que le programme a pu décelé de vrais talents, avec un niveau excellent, et ils ont tous assuré le show avec une aisance incroyable, conclut la production.» Chez nous, VTM s’est lancée dans l’aventure enfantine, la saison dernière. Du coté de la RTBF, on va être très attentif à ce que va présenter TF1, tant du coté du contenu que des audiences.

Pierre Bertinchamps