La série britannique aux allures de «Black Mirror» cartonne sur Netflix. En quelques jours, elle s’est hissée au sommet du Top 10 des programmes les plus regardés. Vaut-elle le coup d’œil ? Une seconde saison est-elle prévue ? Focus.
Qui n’a jamais rêvé de savoir qui est son âme sœur ? Enfin, quand on y croit…
Ce sont des millions de personnes qui ont fait le test de «The One». Un simple échantillon de cheveux et, boum, vous connaissez votre partenaire idéal, la seule personne dont vous êtes «génétiquement prédisposée à tomber amoureux»…
Inspiré du livre éponyme de John Marrs et créé par Howard Overman («Misfits»), «The One» est un thriller dystopique qui suit les mésaventures de Rebecca Webb, interprétée par Hannah Ware, une scientifique aux bonnes intentions. Si au préalable, la jeune femme veut voir régner l’amour aux quatre coins du monde, son business juteux, son ambition et sa réputation de femme d’affaires prennent rapidement le pas…
L’Amour… et ses conséquences
Ce serait si simple… Plus de rancards foireux, plus de tromperies, plus de mensonges… Une totale alchimie, dès le premier regard…
Trouver l’amour, avec un grand A n’est pas chose aisée. Pour les célibataires, le bonheur est au pas de la porte. Pour les couples, beaucoup de questions sont en suspens. «Sommes-nous faits l’un pour l’autre ?», «Trouverai-je mieux que mon ou ma partenaire ?», «Qui est cette personne génétiquement compatible avec moi ?»… Beaucoup réalisent le test et décident de mettre fin à leurs relations. Le gouvernement croule sous les divorces. Des familles sont dissoutes… L’application de rencontres fait, certes, beaucoup d’heureux mais également de multiples cœurs brisés.
La série explore tous ces aspects avec profondeur et tact, notamment avec le couple de Marc et Hannah. Cette dernière, curieuse de découvrir le match de son compagnon, décide de réaliser le test à sa place. Elle sympathise avec la dénommée Megan et tombe dans un tourbillon de mensonges et de jalousie…
Intrigue policière superflue ?
Le pitch de cette série anglaise laisse rêveur. Malheureusement, elle abandonne sur le bas-côté de la route le sujet principal (l’application The One/la recherche de l’amour) et le développement des personnages pour une enquête policière. Si l’intrigue est assurément bien ficelée et permet de découvrir le véritable visage de la PDG de The One, elle délaisse cependant certains personnages, qui auraient besoin d’un peu plus de profondeur.
Pour l’instant, Netflix n’a pas encore prévu de seconde saison, mais la fin de la saison 1 laisse présager une suite, d’autant plus sombre. En attendant, les huit épisodes de «The One» sont à (re)voir sur Netflix.
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