«Ténor» : 2 questions à Claude Zidi Jr.
Un film inédit à découvrir ce jeudi à 20h30 sur La Une.
Antoine, jeune banlieusard parisien, partage son temps entre les battles de rap, qu’il pratique avec talent, et son job de livreur de sushis. Lors d’une course à l’Opéra Garnier, il croise Mme Loyseau, professeur de chant, qui détecte chez lui un talent brut à révéler…
Un film de Claude Zidi Jr., avec Michèle Laroque et MB14.
D’où vous est venue l’idée de cette histoire ?
Tout part d’un feu rouge à Saint-Ouen où je m’arrête. En face de moi, j’aperçois deux ados, une fille et un garçon, en train de danser un rockabilly au milieu de leurs potes. J’y ai vu un contraste formidable : logiquement, ça n’allait pas ensemble, mais c’était très beau et j’ai imaginé la même chose entre le rap et l’opéra. J’adore la musique et l’idée de marier ces deux genres apparemment si opposés m’intéressait. Il y avait la possibilité d’étendre ce contraste à la différence entre la banlieue et l’Opéra Garnier. D’un côté un urbanisme contemporain qui vieillit assez mal, et de l’autre un bâtiment plus ancien qui, lui, est de plus en plus beau…
Comment avez-vous réussi à vous approprier ce décor prestigieux ?
Nous avons eu l’autorisation de tourner là-bas au dernier moment, notamment pour la salle où se donnent les cours de chant, ce Grand Foyer que je compare à la Galerie des Glaces de Versailles ! C’est un travail de longue haleine, sur plusieurs années, mené par mon producteur, pour convaincre les responsables de l’Opéra. L’avantage avec Garnier, c’est que tout est beau, où que vous placiez votre caméra. Montrer ce lieu unique sans qu’il ne vampirise le film a été une affaire d’équilibre !
Cet article est paru dans le Télépro du 29/8/2024
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