«Tempête» : deux questions à Pio Marmaï
Un film de Christian Duguay, avec Mélanie Laurent et Pio Marmaï, à découvrir ce dimanche soir à 21 h 10 sur France 2.
Née dans le haras de ses parents, Zoé a grandi au milieu des chevaux et n’a qu’un rêve : devenir jockey. Tempête, une pouliche qu’elle voit naître, va devenir son alter ego. Mais un soir d’orage, Tempête, affolée, piétine le dos de Zoé, elle ne marchera plus…
Qu’est-ce qui vous a intéressé dans ce projet ?
J’ai été attiré par l’histoire dans sa dimension familiale et dans sa dimension temporelle puisqu’elle s’étend sur une période de dix-huit ans. Le mélange entre l’aspect spectaculaire et l’intimité d’une famille avait quelque chose d’intéressant.
Comment vous êtes-vous entraîné ?
Dans un très grand centre près de Vincennes, avec 1.500 chevaux, je me suis formé et entraîné comme un driver pendant deux mois, d’abord dans une petite charrette puis tout seul, jusqu’au jour du Grand Prix d’Amérique. J’ai tourné sans doublure, extrêmement concentré, au point d’oublier que j’étais filmé. Cela tenait un peu de la cascade, c’était grisant, mais ça pouvait être dangereux car à douze équipages quand les sulkys courent à 50 km/h, j’aurais pu me faire écraser. Cette formation m’a aussi donné une légitimité dans mon rôle de gérant de haras et dans l’emploi de termes techniques.
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