Tanguy Dumortier a rendez-vous en terre inconnue !

Tanguy Dumortier a rendez-vous en terre inconnue !
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Ce dimanche à 20h20 sur La Une, «Le Jardin extraordinaire» propose un document inédit sur les chevaux de Przewalski. Tanguy Dumortier est parti en Chine à la recherche des derniers chevaux sauvages.

Une fois n’est pas coutume, c’est du côté du désert de Gobi, en Chine, que Tanguy Dumortier est allé poser ses caméras pour un document vraiment extraordinaire sur le seul cheval encore sauvage de la planète : le cheval de Przewalski. Un reportage réalisé en collaboration avec l’Ambassade de la République populaire de Chine, en Belgique et la réserve de Han.

D’où vient l’idée de ce documentaire ?

Je fréquente souvent la réserve de Han, mais ce qui nous intéresse, ce n’est pas le volet de la réserve des animaux pour le grand public, mais le travail sur la reproduction des animaux. Je savais qu’ils avaient des chevaux de Przewalski. Leur objectif est d’essayer d’en réintroduire en Chine.

Le bilan en 4 ans ?

Du fait qu’on soit revenu à de la production propre, après des décennies de documentaires achetés, je pense que le public ne s’y trompe pas. Il voit qu’il y a un effort pour fabriquer de bons films. La télé, en 2018, ne vivra que si on fait du contenu personnalisé.

La prochaine destination ?

On va partir en Italie, pas pour faire un sujet sur les animaux, mais les volcans. Du Vésuve, jusqu’à l’Etna.

Et il y a une espèce que vous aimeriez filmer ?

Il y en a plein. On a essayé de filmer les baleines, et on s’est vautrés. C’est difficile. Et avec ARTE, on prépare un documentaire sur une toute petite espèce d’oiseaux qui passe en migration chez nous. On les suit de Suède, à l’Espagne, en passant par l’Angleterre.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Né en captivité, on peut tout de même dire que ce cheval est sauvage…

À Han, ils ont de très grands espaces. Pour le cheval de Pzrewalski, il n’a jamais été monté. Aucun homme ne l’a fait tirer quoi que ce soit. Tous les autres chevaux sont passés par une filière d’aide à la vie de l’homme.

C’est un jeu de patience ?

Il y a parfois de risques de revenir sans aucune image. Ici, on a eu de la chance, on a eu des images après 5 ou 6 jours. C’est grâce au point d’eau dans le reportage.

Ce sera diffusé en Chine ?

Je ne sais pas, mais on a déjà vendu des documentaires à CCTV (la télévision publique chinoise, NDLR). Mais celui-ci devrait passer sur TV5MONDE.

 Il y a des projets ?

On n’a pas énormément de moyens, et en réalité l’équipe du « Jardin » est composée de 3 personnes. On ne pourrait pas faire autre chose. C’est la fin de la 4e saison, et je suis plutôt fier. On fabrique du contenu, alors qu’avant, c’était de l’achat. Et on vend aussi certains films, ce qui fait rentrer un peu d’argent dans les caisses… On a du coup regagné en savoir-faire.

Les documentaires sont financés ?

Les partenaires, comme ici l’Ambassade, ne financent jamais la partie travail. Ils ont payé l’avion, le logement et les personnes qui nous aident sur place. On garde une marge de manœuvre assez importante.

Le bilan en 4 ans ?

Du fait qu’on soit revenu à de la production propre, après des décennies de documentaires achetés, je pense que le public ne s’y trompe pas. Il voit qu’il y a un effort pour fabriquer de bons films. La télé, en 2018, ne vivra que si on fait du contenu personnalisé.

La prochaine destination ?

On va partir en Italie, pas pour faire un sujet sur les animaux, mais les volcans. Du Vésuve, jusqu’à l’Etna.

Et il y a une espèce que vous aimeriez filmer ?

Il y en a plein. On a essayé de filmer les baleines, et on s’est vautrés. C’est difficile. Et avec ARTE, on prépare un documentaire sur une toute petite espèce d’oiseaux qui passe en migration chez nous. On les suit de Suède, à l’Espagne, en passant par l’Angleterre.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Que vient faire l’Ambassade de Chine ?

Lorsque la réserve a voulu réintroduire un cheval, l’Ambassadeur de Chine est venu à Han. Pour eux, c’est comme le retour de panda. La Chine prête des pandas à la Belgique, et la Belgique reproduit des chevaux de Przewalski pour les réintroduire en Chine. J’ignorais que c’était si important. Et nous avons reçu l’aide du Premier ministre de la région autonome Xinjiang.

C’était facile de tourner en Chine ?

On y va pour montrer un bon côté : une collaboration internationale. Ils nous ont facilité l’accès et ouvert les portes. Et on a bien ri…

Pourquoi ?

On a rencontré les corollaires des équipes de la réserve de Han, mais on n’avait qu’un seul interprète pour 7 ou 8 chinois, plus 5 personnes de l’équipe du jardin. En quelques heures, on a sympathisé, et on buvait des coups… (rires) On s’attendait a tomber sur un milieu austère. On s’est vite retrouvé sur la même longueur d’onde.

Pourquoi venir en Europe pour cette reproduction ?

Parce que lorsque l’espèce n’existait plus à l’état sauvage, il ne restait plus que des « exemplaires » en Europe et aux Etats-Unis. Et les réserves veulent conserver leurs animaux. Mais ce n’est pas plus mal, parce que du coup, tout est surveillé. On connaît leur ADN et on sait s’ils sont de bons reproducteurs, et ça permet aux zoos de préparer les échanges. C’est un mélange d’opportunité et de moyens pour analyser toutes les séquences génétiques…

Né en captivité, on peut tout de même dire que ce cheval est sauvage…

À Han, ils ont de très grands espaces. Pour le cheval de Pzrewalski, il n’a jamais été monté. Aucun homme ne l’a fait tirer quoi que ce soit. Tous les autres chevaux sont passés par une filière d’aide à la vie de l’homme.

C’est un jeu de patience ?

Il y a parfois de risques de revenir sans aucune image. Ici, on a eu de la chance, on a eu des images après 5 ou 6 jours. C’est grâce au point d’eau dans le reportage.

Ce sera diffusé en Chine ?

Je ne sais pas, mais on a déjà vendu des documentaires à CCTV (la télévision publique chinoise, NDLR). Mais celui-ci devrait passer sur TV5MONDE.

 Il y a des projets ?

On n’a pas énormément de moyens, et en réalité l’équipe du « Jardin » est composée de 3 personnes. On ne pourrait pas faire autre chose. C’est la fin de la 4e saison, et je suis plutôt fier. On fabrique du contenu, alors qu’avant, c’était de l’achat. Et on vend aussi certains films, ce qui fait rentrer un peu d’argent dans les caisses… On a du coup regagné en savoir-faire.

Les documentaires sont financés ?

Les partenaires, comme ici l’Ambassade, ne financent jamais la partie travail. Ils ont payé l’avion, le logement et les personnes qui nous aident sur place. On garde une marge de manœuvre assez importante.

Le bilan en 4 ans ?

Du fait qu’on soit revenu à de la production propre, après des décennies de documentaires achetés, je pense que le public ne s’y trompe pas. Il voit qu’il y a un effort pour fabriquer de bons films. La télé, en 2018, ne vivra que si on fait du contenu personnalisé.

La prochaine destination ?

On va partir en Italie, pas pour faire un sujet sur les animaux, mais les volcans. Du Vésuve, jusqu’à l’Etna.

Et il y a une espèce que vous aimeriez filmer ?

Il y en a plein. On a essayé de filmer les baleines, et on s’est vautrés. C’est difficile. Et avec ARTE, on prépare un documentaire sur une toute petite espèce d’oiseaux qui passe en migration chez nous. On les suit de Suède, à l’Espagne, en passant par l’Angleterre.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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