«Tahiti Quest» (Gulli) : les Violets de Belgique n’ont pas à rougir de leur aventure

La famille Dupont autour d'Issa Doumbia, le présentateur de "Tahiti Quest" © Gulli / Terence BK
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

La famille Dupont d’Aubel est en finale du jeu d’aventures de Gulli, en rediffusion, ce dimanche soir.

Clap de fin pour «Tahiti Quest». Et pour une première participation, notre pays s’est pas mal défendu puisque nos compatriotes d’Aubel sont en finale. Vont-ils trouver le trésor des pirates ? On n’est pas encore là, mais la famille Dupont a déjà tout gagné ! Stephan et Mélanie, les parents, Jade et Tom, les enfants gardent un bon souvenir de ce tournage au soleil…

Comment s’est passée votre inscription ?

Stephan : Mes enfants sont actifs dans le milieu de la publicité et du cinéma, et on a vu passer une annonce de casting, il y a 2 ans. Mon épouse a postulé, et nous avons été jusqu’à Paris, à la boîte de production pour le dernier entretien. Le covid est passé par-là et le tournage a été postposé puisqu’on ne pouvait pas voyager. Le temps avait passé, et le programme n’avait plus été diffusé pendant 2 ans… Cette année, une annonce est de nouveau passée, et nous nous sommes manifestés.

Êtes-vous des aficionados des jeux d’aventures ?

S. : Oui, quand ça passe à la télé. Mélanie, mon épouse préfère «Les Anges» ou ce genre de programmes. On regarde «Koh-Lanta» comme tout le monde, mais je ne vais pas modifier mon planning pour ne pas rater un épisode.

Vous êtes aventurier dans l’âme ?

Mélanie : Pas du tout !
S. : Non, le but de la participation n’est pas ça. Nous sommes une famille nombreuse, et c’était l’occasion de passer du temps avec une partie de nos enfants. Et leur faire vivre une aventure unique. On n’a fait aucune préparation, on est parti en se disant qu’on verra bien…

Les épreuves étaient plus dures pour les enfants ou les adultes ?

S. : La chose qui nous a étonnés, c’est l’équité dans le jeu. À aucun moment, on ne sait dire si l’épreuve est faite pour nous, si on va la gagner, ou si on va la perdre. On n’en sait rien. Les enfants ont tous leur chance. À un moment, on a eu une épreuve d’agilité, bien que l’on soit raides comme des morceaux de bois, nous l’avons gagnée. Je crois que l’atout pour réussir «Tahiti Quest», c’est d’être unis.

C’était plus difficile que ce que vous imaginiez ?

S. : Lors du tournage, c’était la saison humide. C’est ce qui était le plus tuant de cette aventure, plus que les épreuves. Sur les images, on ne le montre pas, mais quand il pleut, on s’arrête. On ne bougeait pas de là. On avait un parapluie au-dessus de la tête et on attendait que ça passe. C’est le plus dur, parce que ça rendait la chose très longue surtout pour les enfants. À l’antenne, ça faisait de très belles images, mais c’était éprouvant.
M. : Ce n’était pas si facile… Jade est dyslexique, ça rendait certaines choses plus compliquées pour elle. La recette du succès, c’est vraiment d’être soudés pour épauler les faiblesses des uns et des autres.

Vous êtes tout de même en finale…

M. : Pourtant, on n’a rien préparé. C’est vraiment notre complicité qui nous a aidé.

Issa Doumbia est sympa en vrai ?

M. : Il est adorable. Il est resté durant tout le tournage, même pendant les averses. Issa est bienveillant avec les enfants. Il les adore parce qu’ils sont authentiques. Quand mes enfants publient des choses sur Instagram, il leur répond. Il est vraiment top.

Gagnants ou perdants, les enfants sont rentrés heureux ?

M. : Oui, ils ont plein de souvenirs. On a gardé beaucoup d’affinités avec autre une famille. Les enfants sont toujours tous en contact et les parents aussi d’ailleurs. Des souvenirs visuels ou dans le cœur.

Vos enfants sont devenus populaires à l’école ?

M. : Le tournage a eu lieu en juillet, et on l’avait annoncé fin juin, donc ils en avaient déjà discuté à l’école. Comme Gulli n’est pas disponible partout, certains se sont abonnés aux bouquets pour avoir la chaîne. Quand l’émission a été diffusée, les camarades ont suivi le programme. Pour eux, c’est chouette, mais comme ils font déjà des tournages, c’est presque devenu une habitude, et leurs amis le savent et restent bienveillants et un peu fiers d’avoir un copain qui passe à la télé. Mais il n’y a pas eu d’autres retombées, à part des faux comptes Instagram qui se sont créés dans la foulée.

Vous comptez faire d’autres jeux du genre ?

M. : Moi, ce serait non… Je me vois mal dans «Koh-Lanta» !
S. : Comme déjà dit, c’est très éprouvant. Pour cette raison-là, on a tendance à dire qu’on ne le referait pas. La production a été aux petits soins avec les enfants, il y avait des baby-sitters pour les familles et personne n’a rien eu à redire. Tout le monde s’est bien amusé. En l’ayant fait une fois, et en sachant à quoi s’attendre, je ne dirais pas non. Maintenant que je suis psychologiquement préparé…

Qu’est-ce que vous en gardez ?

S. : C’était une belle aventure humaine, c’était un peu comme «Koh-Lanta», la trahison en moins. (rires)
M. : C’est un super-souvenir pour toute la famille. On souhaite ça à tout le monde, ça en vaut la peine.

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