«Sur les routes mythiques de France» s’arrête à la Baie des Anges
Cette fois, le combi longe le littoral azuréen, entre Nice et Menton, en compagnie de Didier van Cauwelaert.
«J’ai grandi à Nice avec un nom belge imprononçable. Pis, avec sa prononciation à la française, en niçois cela signifiait : chou vert. Comme je refusais de m’accoutumer à la couleur locale, j’apprenais le flamand tout seul dans le dictionnaire. Je me faisais passer pour plus flamand que je n’étais et pour plus Niçois que je n’étais. J’étais tout seul contre vingt dans la cour de récréation !», se souvient Didier van Cauwelaert (60 ans), romancier à succès, prix Goncourt 1994 pour «Un aller simple» et fils d’un avocat belge.
«Je n’étais qu’un métèque à qui on cassait la figure jusqu’au jour où je me suis mis à leur raconter des histoires plus invraisemblables les unes que les autres. Je suis devenu leur héros. Cela m’a donné envie d’aller vers les autres et de romancer ma vie.»
Sur la route de la Moyenne Corniche, entre Nice et Menton, l’enfant de la Baie des Anges s’installe à bord du combi de Nathalie Schraen-Guirma pour partager ses racines et ses sources d’inspiration. Si Didier van Cauwelaert aime la lumière de l’été, il avoue préférer la fraîcheur des forêts aux plages côtières.
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 30/07/2020
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