Dans la nouvelle série documentaire de France 2, nous suivons aux quatre coins du globe Hugo Clément, parti à la rencontre de femmes et d’hommes qui se battent pour la cause environnementale. Le compagnon de l’ex-miss Alexandra Rosenfeld a dévoilé à Télépro les enjeux et les coulisses d’un programme inédit. Le premier épisode, «Les océans», est à découvrir ce mardi soir dès 21.05.
«La plupart des gens en ont marre et sont frustrés d’être réduits à subir la situation. Rester impuissants devant la catastrophe les angoisse», explique Hugo Clément (30 ans). L’idée qui sous-tend sa nouvelle série documentaire est donc mâtinée d’une bonne dose d’optimisme…
Quelle est la genèse de ce projet ?
Les bonnes nouvelles sur l’environnement étant rares, nous voulions à tout prix éviter un ton apocalyptique pour ne pas plomber le moral des téléspectateurs. Montrer des exemples de personnes qui s’impliquent avec des méthodes qui fonctionnent, en répertoriant d’abord les dégâts que nous avons provoqués, est ma façon d’apporter de l’espoir. Notre but était de tourner le dos au défaitisme en incitant les téléspectateurs soit à agir en participant, chacun à son niveau, à ce mouvement salvateur, soit en soutenant les personnes qui sont sur le front pour notre survie sur cette planète. La situation est grave, mais il n’est pas encore trop tard pour intervenir.
Qui avez-vous rencontré ?
Des scientifiques, activistes ou chercheurs, des personnes qui ont tout quitté pour se consacrer à la sauvegarde de l’environnement. Certains mènent des actions concrètes sur le terrain, comme par exemple ces activistes en Australie, mobilisés pour bloquer la construction d’une méga mine de charbon menaçant une Grande Barrière de corail déjà très affaiblie.
Comment comptez-vous mobiliser les gens ?
Il est difficile de motiver les gens sur des échéances qui se situent à 20, 30, 50 ou 100 ans. Nous filmons des situations actuelles en soulignant l’urgence d’agir. Le comportement des jeunes générations a changé. Elles ne veulent plus attendre pour intervenir et je pense qu’il faut répondre à cet éveil citoyen.
Vous avez été arrêté par la police en Australie…
Parler du charbon y est tabou. Suite au blocage par les activistes de l’accès aux mines de charbon, en plein tournage, nous avons effectivement été les seuls à être arrêtés…
Extrait d’une interview parue dans Télépro du 21/11/2019
