Stéphanie Catanzano : «La déco est aussi écoresponsable»
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Au départ, Stéphanie Catanzano n’était pas l’as de la déco qu’elle est aujourd’hui. C’est dans la production et comme casteuse que sa carrière débute à la télé. Avec le covid, elle change de vie et devient décoratrice d’intérieur. Un parcours qui rappelle celui de Valérie Damidot. « C’est la prêtresse de la déco », explique-t-elle. « Nous sommes toutes les deux rigolotes et enjouées, avec notre petit caractère. Par contre, nous n’avons pas la même personnalité et nos styles de déco sont différents. Mais je l’aime beaucoup. »
Comment expliquez-vous le retour en grâce de la déco à la télé ?
J’ai l’impression que c’est un peu comme les programmes culinaires, ça va et ça vient. Il y a eu un vrai creux après « D&co » de Valérie Damidot (M6), qui avait démocratisé la déco. Le genre avait disparu en télé, mais continuait sur les réseaux sociaux. J’étais un peu frustrée même si je travaillais avec Stéphane Plaza. On embellissait une maison pour pouvoir la vendre. J’ai voulu mettre en avant la déco accessible pour ceux qui s’installent et partent d’une page blanche. Ils veulent décorer sans trop se ruiner.
Y a-t-il des freins aux envies ?
La première limite, c’est celle du budget. Ce qui fait économiser, c’est de réaliser les choses soi-même. Vous rêvez d’un placard sur-mesure ? Vous pouvez vous en sortir grâce aux grandes enseignes de meubles, en vous occupant du montage.
Les articles venant de Scandinavie, ce n’est pas un problème ?
La déco proposée par ces enseignes n’est pas très écolo et pas vraiment durable, ce qui me bloque un peu. Ce que j’aime bien, c’est le mélange. Faites un mix des genres et des objets à la portée de votre bourse. On fait ce que l’on peut avec ce que l’on a ! L’imagination fera le reste en créant soi-même et en accessoirisant. Un bel objet design peut s’accorder avec des meubles qui coûtent trois fois rien. Ça le mettra en valeur.
En 2025, l’écologie a-t-elle pris de l’importance dans les projets de déco ?
Nous devons tous être concernés par cette problématique. J’ai des enfants et je me dis que ce que je vais leur laisser risque de ne pas être extraordinaire… Un meuble en bois massif, c’est évidemment mieux que du contreplaqué. Si on peut poser des choix écoresponsables, il faut le faire. Je travaille avec de la peinture made in France. C’est un petit effort financier, mais pour compenser le prix, on gaspille le moins possible.
Dans un épisode avec des Belges, vous avez été surprise par leur vocabulaire…
J’ai découvert les « escabelles », que j’appelle « escabeaux », et « garde-robes », qui est une expression désuète. En France, on parle plutôt de « dressing »… Je connais bien les Belges, j’en ai beaucoup rencontrés lorsque je m’occupais du casting du « Meilleur pâtissier ».
Cet article est paru dans le Télépro du 30/1/2025
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