Stéphane Rotenberg («Pekin Express») : «Une découverte permanente»
Pour sa 17e saison, à voir dès ce samedi à 20h05 sur Club RTL, «Pékin Express» lance les seize concurrents dans une course semée d’embûches, en plein cœur de l’Amérique du sud.
Aux commandes de cette nouvelle aventure, qui nous mène du sommet de la cordillère des Andes aux plages brésiliennes de Copacabana, on retrouve l’animateur Stéphane Rotenberg (55 ans), toujours aussi débordant d’enthousiasme.
Est-ce un tour de force de produire une émission comme «Pékin Express» ?
C’est l’une des productions les plus complexes au monde car, chaque jour, il faut organiser le déplacement de plus d’une centaine de personnes à travers des pays différents et un parcours jonché d’obstacles.
Dans quels pays se déroule la compétition ?
Les candidats parcourent deux pays inédits, la Bolivie et le Paraguay, ainsi que le Brésil que nous avions déjà traversé il y a une quinzaine d’années. C’était d’ailleurs drôle de voir l’évolution de certains paysages brésiliens alors que d’autres sont restés intacts.
Qu’ont dû affronter les candidats ?
Commencer par la Bolivie fut, d’entrée de jeu, physiquement éprouvant. Les équipes partaient des rives du légendaire lac Titicaca pour enchaîner sur le désert d’Uyuni, un désert de sel de 11.000 m2, et finissaient leur parcours à La Paz, à 3.500 m d’altitude, la capitale la plus haute du monde. Le Paraguay, qui est très peu connu et pas très touristique, a été pour nous aussi une découverte permanente. Il y avait une nature folle et sauvage, mais très peu de grandes villes. Les habitants trouvaient drôle de croiser des étrangers. Enfin, nous avions hâtes de retrouver aussi le Brésil, avec plusieurs villes qu’on n’avait jamais vues, pour vivre une finale mémorable à Rio de Janeiro et sa baie la plus célèbre du monde.
Quelle est la nouveauté de cette nouvelle édition ?
«Le choix secret» a changé un peu la donne pour les candidats au point, parfois, de les déstabiliser. Normalement, le dernier binôme arrivé pouvait choisir son adversaire pour le «duel final». Désormais, ce sont tous les autres candidats qui voteront à bulletin secret pour désigner le binôme adverse. Sont exclus du vote les gagnants de l’étape ainsi que le duo immunisé. Certains ont parfaitement utilisé cette règle et d’autres un peu moins bien, ce qui a totalement chamboulé la course.
Comment avez-vous choisi les huit équipes ?
Nous avons reçu 40.000 candidatures avec tous les types de profils capables de participer à l’émission. C’était magique de constater que des jeunes comme des plus âges venus de toute la France, de pays francophones, mais aussi de l’étranger, ont postulé.
Qui sont ces huit binômes ?
Nous avons les classiques familiaux comme Colette et Léa, la tante et la nièce venues de Marseille, les deux sœurs Alexandra et Laura, de Neuilly-sur-Seine, ou les cousins Tanguy et Florent d’Armissan, dans l’Aude. Parmi les couples, on retrouve Paloma et Jason, originaires de Mons, en Belgique, Cyrille et Luc de Quimper, Alexandre et Chirine qui habitent Paris. Mais nous avons aussi deux binômes qui sortent de l’ordinaire : Xavier et Céline, un patron et son employée qui viennent de Moselle. Très complices, ils ont la particularité de se vouvoyer et les voir se chamailler ainsi est très drôle ! Enfin, Nathalie, qui réside en Loire Atlantique, et Angie, qui habite la Seine-Saint-Denis, forment le duo d’inconnues. Ces deux femmes sont, sur tous les plans, aux antipodes l’une de l’autre.
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