Stéphane Jobert, un Noël partagé entre le Lotto et la Réunion !

Stéphane Jobert, un Noël partagé entre le Lotto et la Réunion !
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Monsieur Lotto va passer le réveillon entre Bruxelles et Paris, avant la Réunion, et il va sans doute avoir pas mal les boules !

Pendant que la plupart des foyers belges sera en plein repas de réveillon, sur le coup de 20h10 sur La Une, Stéphane Jobert présentera deux tirages du Lotto (trois avec le Joker+). Une situation exceptionnelle (qui n’est pas une première pour lui), mais l’animateur français se rattrapera vite puisque dès dimanche, il s’envole pour passer un Noël de rêve à la Réunion.

Comment se passe un réveillon dans les studios de la Loterie Nationale (chez Videohouse à Vilvorde) ?

D’abord, on sacrifie son réveillon ! (Rires) J’ai choisi de couper les choses en deux. Je sacrifie la Noël. Et comme le programme sera plus long avec en plus le tirage du Lotto Extra, je vais quitter les studios plus tard que d’habitude, je ne saurais pas rentrer chez moi directement après, parce que le 25 décembre, j’ai un vol très tôt pour la Réunion. Du coup, le 31/12 où il y aura aussi trois tirages, je serai là-bas, dans ma famille… C’est un bon compromis.

C’est un bon plan pour la Noël…

Chez nous, Noël, c’est la famille avant tout ! À la Réunion, il y a mon père et un petit frère qui y vivent toujours. Ma sœur qui est en France est déjà partie, et on se retrouvera tous pour fêter la Noël avec un peu de retard, le 26 décembre. Ce n’est pas grave, l’important, c’est de se retrouver tous ensemble.

La fête est différente de nos latitudes ?

L’ambiance est particulière, parce c’est le plein été, avec 30-32° C. Il y a deux évènements majeurs qui symbolisent la période de Noël. C’est la saison des litchis qui dure 3 ou 4 semaines, ce qui en fait un plat traditionnel pour la Noël. Ensuite, on a les flamboyants (arbre à fleurs rouges chatoyantes, NDLR) qui fleurissent une fois par an, à cette période-là aussi. C’est super beau à voir, et ça ne dure que quelques jours.

C’est de la dinde au menu ?

Le plat typique, c’est le cari camaron. Le camaron, ce sont des grosses gambas. Et le cari veut dire curry et peut être cuisiné avec des viandes, de la volaille, du poisson ou des fruits de mer. Le camaron étant un peu plus cher, on le réserve pour les grandes occasions ou les fêtes…

À la Loterie, il y aura quelque chose de spécial pour le réveillon ?

Non, parce que pour être honnête, les techniciens et les personnes qui travaillent sur les tirages ont plutôt envie que l’enregistrement se fasse le plus rapidement possible pour vite rentrer chez eux et réveillonner en famille. Mais la Loterie pense tout de même à nous, en général, on a une petite coupe de champagne et quelques toasts… Mais on ne passe pas la soirée ensemble, ce qui est un peu normal.

Vous êtes quasi le dernier animateur de la chaîne à encore être sur le pont un soir de réveillon…

Ce sont les mêmes impératifs pour le JT, où il faut aussi assurer une permanence. Ça fait partie du métier. J’ai le souvenir d’un 31 décembre où il y avait aussi un tirage, et là, je m’étais dépêché de rentrer chez moi, à Paris. J’arrive vers 23h, et en fait, tout le monde dormait déjà. Personne ne m’avait attendu. J’ai terminé ma soirée avec des restes du frigidaire, et en regardant la télé jusqu’aux 12 coups de minuit… Mais on se rattrape bien le lendemain.

Un soir de réveillon, le Thalys est plus festif ?

Il y a quelques années, en avait droit à une petite bouteille de champagne, mais c’est fini pour des impératifs budgétaires. L’an dernier, j’avais par contre le train pour moi tout seul !

Est-ce que faire des heureux rend aussi heureux ?

On en est à 34 millionnaires ! On a battu 2015 où on en avait fait 33. C’est assez impressionnant. Nous, nous sommes assez contents, mais on ne rencontre jamais les gagnants, donc on ne connaît pas leur état d’esprit. Une fois, une gagnante flamande a demandé pour assister à un tirage du Lotto. Elle voulait savoir comment ça se passe… Si les gagnants veulent me contacter, ils peuvent ! (Rires)

Dans un programme si court, est-ce qu’il y a de la place pour de l’improvisation ?

J’ai des idées qui me sont données avec des informations que je dois faire passer. Le texte, je le fais comme je veux. Et j’ai la liberté de temps en temps d’apporter des choses en plus. Quand il y a un évènement particulier comme un match des Diables, juste après, ou le Concours Eurovision, je porte un maillot de foot ou j’ai un drapeau belge. Parfois je fais des clins d’œil comme avec Viva For Life. Mais je dois rester très cadré avec trois plateaux qui sont chronométrés, je ne peux pas trop déborder…

Vous serez en Père Noël, ce soir ?

Non, je n’irais pas jusque-là, ça casserait le mythe, mais juste le bonnet pourquoi pas, comme l’année dernière…

Que pourrait-on vous souhaiter à la télé pour 2017 ?

Être millionnaire, je dois avouer que ce n’est pas une finalité. Coté télé, j’aimerais bien être sur un nouveau programme que ce soit en France ou Belgique. Un magazine incarné me plairait bien, avec de l’investigation ou sur les voyages… J’ai écrit de mon côté quelques projets et j’attends de voir ce que les chaînes vont me proposer.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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