Nola Darling n’en fait plus que jamais qu’à sa tête dans cette série de dix épisodes.
Un réalisateur qui adapte lui-même en série son film culte vieux de 31 ans ?
La démarche est insolite.
En 1986, Spike Lee bouscule les codes et les mœurs avec «Nola Darling n’en fait qu’à sa tête».
Dans un monologue face caméra, l’héroïne explique aux spectateurs comment elle partage sa vie avec ses trois amoureux.
En 2017, le metteur en scène assure en personne la direction de la série éponyme («She’s Gotta Have It» en VO), qui dépoussière et modernise l’œuvre originale.
C’est un véritable ballet sentimental qui rythme l’existence de l’artiste new-yorkaise Nola Darling (DeWanda Wise) au fil des dix épisodes disponibles sur Netflix.
La jeune femme fréquente trois hommes aux profils bien différents : Greer le vaniteux à la gueule d’ange (Cleo Anthony), Mars l’immature facétieux (Anthony Ramos), Jamie l’attentionné paternaliste (Lyriq Bent).
Les thèmes abordés sont dans l’air du temps. Le ton impertinent fait mouche.
Georges Lekeu
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