«SOS sages-femmes», nouveau rendez-vous quotidien sur La Une

Bryony Hannah, Jennifer Kerby, Helen George © Prod.

La série britannique multi primée débarque ce jeudi sur La Une. La première des onze saisons a déjà huit ans, mais qu’importe, l’histoire raconte la vie trépidante des sages-femmes des années 1950 et l’émotion qui en émane en vaut clairement le détour. Les deux premiers épisodes sont à découvrir à 15h10 et 16h05. La suite, du lundi au vendredi, mêmes heures, même chaîne.

Considérée comme la série dramatique la plus réussie de la décennie sur la BBC, «SOS sages-femmes» réunit en moyenne 9 millions de spectateurs devant chaque épisode, depuis 2012. Basée sur les mémoires Jennifer Worth, vraie sage-femme ayant exercé dans le Londres d’après-guerre, la fiction suit les débuts de Jenny Lee (jouée par Jessica Raine), infirmière fraîchement diplômée en obstétrique. Celle-ci débarque dans l’East End, quartier le plus précaire et le plus abîmé, et va devoir exercer avec peu de moyens, mais tout le soutien de ses collègues : d’énergiques jeunes femmes et des nonnes pleines d’empathie.

«Le récit peut sembler sentimentaliste mais il est très réaliste», dit Pippa Harris, productrice. «Chaque aventure est une mini leçon d’histoire sur la bravoure des femmes, qu’elles soient aides-soignantes ou parturientes. Elle démontre les difficultés et drames des accouchements à domicile, dans des maisons souvent sans eau courante. On y découvre les balbutiements de la médecine quant à l’accouchement sans douleur, l’éducation prénatale à l’hygiène et à la puériculture. Et ses limites lorsqu’une naissance n’a pas d’issue heureuse.» Mais les protagonistes, de la nonne gentiment bougonne au docteur Turner, seul médecin des parages, au policier dévoué qui tombe amoureux d’une des sages-femmes, en passant par le portrait des futurs parents, contribuent au parfait mélange «sourire, larmes, tendresse, force et humanité». Ce qui constitue tout l’attrait de la série qui bénéficie aussi des conseils d’une professionnelle, Terri Coates.

Extraits d’un article paru dans Télépro du 16/04/2020

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