Ce dimanche 18 février, RTL-TVI proposera une soirée entièrement dédiée à Dany Boon, avec une rencontre exclusive dans les rues de Tournai menée par Sophie Pendeville.
Entre deux tournages en France et trois représentations de la pièce du Télévie «Boeing Boeing», chez nous, Sophie Pendeville propose de retracer la success story de «Bienvenue chez les Ch’tis» avec son réalisateur, Dany Boon. L’occasion de démontrer que le Ch’ti ne rime pas qu’avec téléréalité…
Comment s’est passée votre rencontre avec Dany Boon ?
Très chouette ! Il se souvenait qu’on s’était vus l’année passée dans «De quoi je me mêle !». C’était mon troisième jour de présentation officielle, et on en avait discuté. Il retrouvait une «tête» qu’il avait déjà vue.
C’est un vrai Ch’ti, proche des gens…
Oui… Quand on vient du Nord, on vient du Nord. Je suis de Mons, et on est assez proches…Dany est connu et reconnu dans le monde entier, il est toujours aussi adorable et il garde les pieds sur terre…
Il se confie facilement ?
Je ne lui demande rien sur sa vie privée, à part sa maison à Uccle. Le but de l’émission n’est pas de s’immiscer dans la vie privée des invités. Ce n’est pas l’angle de l’interview. Dany Boon a parlé assez librement de tout, que ce soit ses projets en Belgique ou son futur. Il n’y a pas eu de langue de bois. Il a été assez généreux. Il m’a lâché pas mal d’infos…
Votre carrière en France décolle bien ?
Ça se passe très bien. J’ai démarré dans le Groupe M6, en octobre, et «Départ immédiat» va encore évoluer. Je suis très fière de la présenter parce que j’adore ce type de documentaires. On y apprend pleins de choses très intéressantes. Et on bat des records d’audience. Tout va bien.
On parle de l’émission sur RTL-TVI ?
Lorsque j’avais été choisie par M6, je l’avais évoqué avec la direction de RTL, plus pour le fun, mais je ne sais pas quels sont les projets à ce sujet…
Entretien : Pierre Bertinchamps
Découvrez la bande-annonce de cette soirée sur RTL-TVI :
Quels sont ses rapports avec la Belgique ?
Dany Boon vient d’être fait citoyen d’honneur de la ville de Tournai. Il se sent un peu Belge aussi, de par le fait d’avoir fait ses études ici. Il adore la spontanéité des Belges et le surréalisme de la Belgique. Toutes les personnes qui passent par chez nous en sont convaincues. Une fois qu’on a connu un peu la Belgique, on a envie d’être Belge !
Comment explique-t-il le succès de «Bienvenue chez les Ch’tis» ?
Il ne l’explique pas ! C’est ça qui est magique. Quand on réalise son premier film, on ne pense même pas qu’il va faire 27 millions d’entrées dans les salles. Il le dit lui-même : il est passé de «connu» à «célèbre» grâce au film. «Bienvenue chez les Ch’tis» parle à tout le monde, ici, comme en France. C’est notre culture aussi, c’est sans doute la recette du succès. Dany hallucine toujours autant dix ans après…
Il n’y a pas un risque que «La Ch’tite famille» (ndlr : son nouveau film) ne marche pas aussi bien…
Ce n’est pas une suite de «Bienvenue chez les Ch’tis». Le seul point commun, c’est Line Renaud, mais on ne va pas retrouver les mêmes familles et les mêmes histoires. C’est quelque chose de complètement différent. Il y a aussi l’accent qui est très présent, mais ça s’arrête là… Je ne sais pas comment le public va l’accueillir, mais c’est toujours aussi drôle, et c’est l’univers des réalisations de Dany Boon. À titre personnel, je trouve que ne pas donner de suite à «Bienvenue chez les Ch’tis», ça permet de ne pas dénaturer l’œuvre. Ici, la recette est la même mais le public ne va pas être trompé sur la marchandise. C’est un film sur lequel Dany Boon travaille depuis 2011. On ne sera pas déçu. On va retrouver ce folklore du Nord de la France qu’on adore.
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Vous vous souvenez, il y a dix ans, de l’impression que vous avez gardée du film ?
Il m’avait clairement parlé. Je parle pas mal le borain, et il y a des expressions du film que je connaissais déjà. Je comprenais tellement le cliché du Nord de la France qui fait peur, alors que nous on savait qu’en venant par ici, Kad Merad n’allait pas pleurer mais plutôt s’éclater… Je me sens proche de tout ça. On en avait parlé en famille, et ma grand-mère qui est une «Montoise cayaux» avait beaucoup ri aussi tellement tout était vrai. Et les comédiens de «Bienvenue chez les Ch’tis» le disent : «on n’a pas bonne presse à la base, mais depuis le film, les choses ont changé, et le public voit le nord différemment».
Vous êtes comédienne (notamment à la Ligue d’impro), vous lui avez remis un CV ?
Non… C’était une blague de l’an dernier. Mais si ça devait se faire, je serais très heureuse de tourner avec lui. Honnêtement, je me suis posé la question de savoir si je pouvais reprendre le rôle d’une ch’ti dans un de ses films, mais je n’ai pas l’accent ch’timi. J’ai juste des expressions d’ici. Il faudrait que j’apprenne les accents. Les acteurs qui jouent dans «La Ch’tite famille» sont tous du Nord et ont l’accent en eux.
Votre carrière en France décolle bien ?
Ça se passe très bien. J’ai démarré dans le Groupe M6, en octobre, et «Départ immédiat» va encore évoluer. Je suis très fière de la présenter parce que j’adore ce type de documentaires. On y apprend pleins de choses très intéressantes. Et on bat des records d’audience. Tout va bien.
On parle de l’émission sur RTL-TVI ?
Lorsque j’avais été choisie par M6, je l’avais évoqué avec la direction de RTL, plus pour le fun, mais je ne sais pas quels sont les projets à ce sujet…
Entretien : Pierre Bertinchamps
Découvrez la bande-annonce de cette soirée sur RTL-TVI :
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