Sophie Davant (France 2) : «J’ai envie de découvrir les histoires que peuvent recéler les objets»

Sophie Davant (France 2) : «J’ai envie de découvrir les histoires que peuvent recéler les objets»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

C’est déjà en partie la rentrée sur France 2. La chaîne lance déjà un nouveau magazine pour redynamiser ses après-midis et fait appel à «Soso la Brocante» !

Dans «Affaire conclue, tout le monde a quelque-chose à vendre» , Sophie Davant accueille et accompagne les propriétaires d’objets et suit toutes les étapes d’une vente. Dans un premier temps, chaque vendeur fait expertiser son objet par l’un de nos commissaires-priseurs qui explique et raconte ce qui fait sa valeur. Ainsi, il lui fournit une estimation du prix qu’il peut en espérer. Ensuite, fort de ces arguments, le propriétaire peut tirer le meilleur prix de son objet en le vendant aux enchères à une sélection d’acheteurs venus des quatre coins de la France…

Vous prenez les commandes d’une toute nouvelle émission. Pouvez-vous nous en parler ?

Vous avez certainement chez vous un ou plusieurs objets qui trainent et prennent la poussière et dont vous pensez, souvent à raison, qu’ils peuvent avoir de la valeur. Eh bien, vous n’êtes pas seule dans ce cas, la preuve en est que les quatre plus gros sites de ventes en ligne enregistrent chacun entre 13 et 21 millions de visiteurs par mois. Au moins un Français sur deux a quelque chose à vendre. Le programe invite ce Français à venir présenter l’article qu’il souhaite céder sur le plateau. Ce sera l’occasion de connaitre un peu mieux cette personne et de comprendre ses motivations. Grâce à notre commissaire-priseur, nous replacerons l’objet dans un contexte historique, s’il y a lieu, et découvrirons une première évaluation de sa valeur. À la suite de quoi cinq acheteurs potentiels proposeront leur prix, débattront entre eux, surenchériront et, s’il trouve preneur, le vendeur est payé sur place et en cash.

 

 

Avez-vous vu la version allemande dont le format est inspiré ?

Oui et j’ai été amusée d’apprendre qu’elle rencontre un très grand succès en Allemagne. Les scores d’audience ont triplé en trois ans, si bien que l’émission est parfois diffusée en prime. Cela dit, j’ai l’impression que la version française est plus ambitieuse, notamment en termes de décor. Je pense pouvoir instaurer un peu plus de proximité avec le vendeur et les autres intervenants. J’ai envie d’y apporter le petit plus que je sais donner : de l’humeur, de l’humour, de l’empathie, de la personnalité. J’aime rencontrer les gens, cerner leur personnalité, les détendre face aux caméras, ajouter un trait d’humour, en somme, en savoir plus sur eux.

Avez-vous une autre actualité à la rentrée ?

Je reprends la direction de «C’est au programme» à la suite du départ de William Leymergie. Je suis très flattée que la direction de la chaîne ait fait appel à moi et je vais essayer d’y apporter ma «touche personnelle». J’ai d’ailleurs déjà quelques idées sur la question !

 

«Affaire conclue, tout le monde a quelque-chose à vendre», en semaine, à 16h, sur France 2.

Entretien : Diane Ermel

 

Qui sont les acheteurs ?

Ils sont une dizaine et ont tous un profil différent. Par exemple, le passionné de Napoléon Bonaparte, Pierre-Jean Chalençon. Depuis son plus jeune âge, il collectionne et vend des objets liés à l’Empereur. Au point qu’il voyage partout dans le monde et a fait fortune grâce à sa collection ; il y a aussi Julien Cohen qui possède trois boutiques aux célèbres Puces de Saint-Ouen ; un ébéniste artisan d’art, François, né dans le milieu de la brocante et qui a également sa boutique ; Alexandra, spécialiste en Art déco, qui possède plusieurs boutiques aux Halles à Paris ; une acheteuse anglaise qui a développé un site internet sur lequel elle vend des objets anglais aux Français et vice-versa, et d’autres encore que je vais rencontrer. Tous sont des personnages hauts en couleur et constituent une sorte de famille d’acheteurs.

Que connaissiez-vous du monde de la brocante et des ventes aux enchères avant ?

Il m’arrive d’aller dans des brocantes ou dans des magasins d’antiquités, mais je ne connais pas particulièrement cet univers. Reste que je suis curieuse de nature, et tout m’intéresse. J’ai envie de découvrir les histoires que peuvent recéler ces objets et les périodes de l’histoire de France qu’ils représentent parfois. En revanche, cette émission fait appel à des compétences d’empathie que j’ai pu développer ailleurs, notamment en animant «Toute une histoire». Il me plaît toujours autant de faire des rencontres humaines, à la fois avec les vendeurs qui ont un rapport particulier à leur objet, une histoire sentimentale ou familiale et avec les acheteurs et leur univers de passionnés.

 

 

Avez-vous vu la version allemande dont le format est inspiré ?

Oui et j’ai été amusée d’apprendre qu’elle rencontre un très grand succès en Allemagne. Les scores d’audience ont triplé en trois ans, si bien que l’émission est parfois diffusée en prime. Cela dit, j’ai l’impression que la version française est plus ambitieuse, notamment en termes de décor. Je pense pouvoir instaurer un peu plus de proximité avec le vendeur et les autres intervenants. J’ai envie d’y apporter le petit plus que je sais donner : de l’humeur, de l’humour, de l’empathie, de la personnalité. J’aime rencontrer les gens, cerner leur personnalité, les détendre face aux caméras, ajouter un trait d’humour, en somme, en savoir plus sur eux.

Avez-vous une autre actualité à la rentrée ?

Je reprends la direction de «C’est au programme» à la suite du départ de William Leymergie. Je suis très flattée que la direction de la chaîne ait fait appel à moi et je vais essayer d’y apporter ma «touche personnelle». J’ai d’ailleurs déjà quelques idées sur la question !

 

«Affaire conclue, tout le monde a quelque-chose à vendre», en semaine, à 16h, sur France 2.

Entretien : Diane Ermel

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