Sonia Rolland : «On m’a collé une étiquette»
Treize ans après «Léa Parker», la comédienne retrouve un rôle de flic récurrent dans «Tropiques criminels». Dans cette nouvelle série policière tournée en Martinique, Sonia Rolland (38 ans) incarne une commandante, mère de deux ados, qui doit faire équipe avec une partenaire au caractère désinvolte. Télépro l’a rencontrée, un entretien à retrouver en intégralité dans l’édition du 14 novembre.
Pourquoi avez-vous accepté ce nouveau rôle ?
Je suis hyperactive, mais aussi très patiente. Après le succès de «Léa Parker», j’ai refusé plusieurs propositions et préféré attendre dix ans pour trouver une série à la hauteur de mes espérances, comme «Tropiques criminels». Rester éloignée de mes filles (Tess, 12 ans, et Kahina, 9 ans, ndlr) pendant quatre mois aurait pu me pousser à refuser le rôle, mais grâce à mon entourage, j’ai pu résoudre ce problème.
Quels sont les atouts qui démarquent cette série policière des autres ?
Le ton réjouissant imposé par notre duo est très actuel. Mélissa Sainte-Rose, mon personnage, et Gaëlle Crivelli (Béatrice de La Boulaye, 38 ans) sont des femmes modernes, en parfaite harmonie avec les problématiques liées à leur âge. En outre, être l’héroïne d’une série et partager une complicité avec les téléspectateurs est assez grisant.
Comment s’est installée la complicité avec Béatrice de La Boulaye ?
Je l’avais déjà croisée il y a quelques années : nous avions bu quelques verres au Festival de Cannes. Entre Béatrice et moi, il y a eu vraiment un coup de cœur et la complicité a été immédiate. Elle apporte une dimension clownesque au personnage avec, en plus, ce poil à gratter indéniable qui donne du fil à retordre à Mélissa. Leur complicité s’installe lorsque Mélissa comprend que le comportement perturbateur et instinctif de Crivelli sert à détourner l’attention des suspects, ce qui lui permet d’ouvrir les yeux sur d’autres détails.
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