Dès 20h30 ce lundi, La Trois consacre sa soirée de Noël à Bourvil (1917-1970), en commençant par le célèbre vaudeville «La Bonne planque», enregistré à Bruxelles en 1964.
Bourvil endosse un rôle qui lui colle à la peau : celui de l’innocent naïf au cœur pur, capable de triompher des personnes les plus viles et même de faire pâmer d’amour de jolies femmes touchées par sa profonde bonté, malgré un physique loin des modèles masculins de séducteurs classiques… Il est vrai que cette pièce est faite pour lui, avec des dialogues d’anthologie et des situations ubuesques. On rit aux éclats devant cette pièce qui exploite tous les ressorts du registre comique. Le fou rire de Bourvil est devenu culte…
À 23.00, le documentaire «Bourvil, du comique paysan au génie de l’acteur», de Sophie Agacinski, dresse le portrait de l’acteur, de son vrai nom André Raimbourg, mort à 53 ans. Bourvil faisait rire, pleurer, réfléchir… On aimait ses chansons pleines de tendresse et d’espièglerie, et ses films des plus comiques aux plus tragiques. De 1945 à 1970, il a tourné plus de 53 films dont «La Traversée de Paris», «La Grande vadrouille», «Le Cercle rouge»…
Dans ce documentaire constitué de nombreuses archives, Marina Vlady, Danièle Thompson, Gérard Oury, Annie Cordy, Jacques Balutin et Georges Brassens nous parlent de Bourvil et racontent son histoire.
Cet article est paru dans le Télépro du 21/12/2023
