Sofia Essaïdi («La Promesse») : «Partager l’affiche avec Olivier Marchal est un honneur»
Elle rejoint Olivier Marchal et Loránt Deutsch au joli casting d’une nouvelle série policière : «La Promesse». À voir ce dimanche 3 janvier à 20h20 sur La Une, et jeudi 7 janvier à 21h05 sur TF1.
Sofia Essaïdi (36 ans) incarne Sarah Castaing, capitaine de police à la Brigade des mineurs de Bordeaux. La veille de Noël, elle fait face à l’enlèvement d’une petite fille. Une enquête complexe qui va la confronter à des blessures passées dont elle ne s’est jamais remise. La comédienne revient sur ce personnage qui l’a profondément touchée.
Qui est Sarah ?
C’est une fonceuse qui ne recule devant rien pour parvenir à ses fins et faire éclater la vérité. Entêtée, elle porte un masque de dureté pour cacher ses fêlures et déploie des efforts incommensurables pour ne pas se dévoiler. Sa démarche est positive puisqu’elle lui permet de faire progresser ses enquêtes, mais ne pas être elle-même l’use et la détruit à petit feu. Elle est installée dans une vie qu’elle pense sereine et agréable, mais a du mal à vivre le bonheur présent. Les événements lui font comprendre qu’elle est restée prisonnière de son passé depuis très longtemps… Elle va découvrir au fur et à mesure de l’histoire les raisons du mal-être profond qui la ronge.
Votre personnage est spécialisé dans la disparition d’enfants. Que vous inspirent les faits divers ?
Toutes les affaires abjectes dont nous sommes hélas témoins m’interpellent et m’indignent à la fois. Toucher à un enfant est un acte si odieux qu’il ne peut laisser indifférent. J’ai comme beaucoup cette curiosité – certes peut-être mal placée – de m’intéresser aux affaires médiatisées car je cherche à comprendre les raisons qui poussent un être humain à enlever, violer ou tuer un enfant. Nous sommes nombreux à être attirés par les faits divers, en témoignent les audiences des reportages dédiés aux grandes affaires. Nous avons besoin de comprendre l’autre dans ce qu’il y a de meilleur et de pire en lui. Il y a sûrement aussi un besoin de se forger sa propre opinion, de donner son avis sur l’identité du tueur, son mobile pour avoir l’impression de prendre part à l’enquête.
Quelle a été votre réaction en apprenant qu’Olivier Marchal était lié à ce projet ?
J’ai sauté au plafond ! Je me suis même demandé si cela était possible, car je rêvais de travailler avec lui depuis très longtemps. C’est un homme extraordinaire comme il y en a peu. Le public l’aime, mais s’il le connaissait à titre personnel, il l’aimerait encore plus ! Son humanité et sa bonté forcent le respect. C’est une belle rencontre qui a laissé place à une vraie amitié. Notre collaboration ne va d’ailleurs pas s’arrêter là puisque nous avons envie de tourner à nouveau ensemble. Nous avons la chance de vivre des moments à part en exerçant ce métier et ma rencontre avec Olivier Marchal en est un. Je mesure la chance qui est la mienne. Partager l’affiche avec lui est un honneur.
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 31/12/2021
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