Sofia Essaïdi dans «Les Combattantes» (La Une et TF1) : «Un grand moment d’émotion !»

La minisérie retrace le destin de quatre femmes dans la Grande Guerre, incarnées par (de gauche à droite) : Sofia Essaïdi, Audrey Fleurot, Julie de Bona et Camille Lou © TF1/Quad Drama/Caroline Dubois

Ce mardi à 20h25, La Une lance la minisérie «Les Combattantes», une fresque romanesque centrée sur quatre femmes de caractère en pleine Première Guerre mondiale. Parmi elles, un visage bien connu des fans de la «Star Academy».

Si vous avez aimé «Le Bazar de la Charité», vous serez sans doute séduit(e), ce mardi sur La Une (et lundi 19 septembre sur TF1), par la nouvelle minisérie historique et féministe réalisée par la même équipe, «Les Combattantes». Composée de huit épisodes, cette fiction vous plonge en septembre 1914 dans un village de l’est de la France, à un jet de pierre de la zone allemande.

Le casting présente une belle brochette d’actrices, très appréciées du public belge : Audrey Fleurot, Camille Lou, Julie de Bona et… Sofia Essaïdi, que nous venons de rencontrer.

Qu’est-ce qui vous a séduite dans la série ?

Le fait que ce soit une fiction d’époque ! C’est un rêve que je caressais depuis des années. J’avais cette envie folle de tourner un jour dans une série en costumes. Ensuite, j’ai craqué pour le rôle, car j’allais mettre en évidence la vie d’une femme pendant la Grande Guerre. C’est une thématique qui n’avait jamais été développée à la télévision ou au cinéma.

Vous incarnez la bourgeoise Caroline Dewitt…

Un personnage que j’ai beaucoup apprécié et que j’ai eu du mal à quitter, je l’avoue. Elle a fait partie de ma vie pendant six mois de tournage.

Caroline reprend la direction de l’entreprise de son mari, parti sur le front. Un défi inédit pour une femme à cette époque !

Complètement. C’était vertigineux pour elle, comme pour les autres femmes lors de cette guerre. Elles avaient toutes de nouvelles responsabilités. Certaines ont travaillé dans des usines, d’autres se sont retrouvées dans les champs. Les femmes ont tout fait pour que le pays fonctionne pendant le conflit. C’était une des premières émancipations féminines.

Quelle a été votre première réaction lorsque vous avez revêtu votre costume d’époque ?

J’ai connu une grande émotion. Dans ce corset, avec de beaux bijoux, j’ai directement été transportée dans cette triste période qu’était la guerre. Pour un acteur, disposer de ces tenues aide beaucoup à s’imprégner du personnage. Autre moment intense, celui d’avoir porté des chemisiers et des jupes ayant réellement appartenu à des femmes de l’époque. C’était assez mystique…

Que pouvez-vous nous dire sur les décors ?

Nous avons tourné en baie de Somme, dans les Vosges et en région parisienne. Même si certains décors ont été reconstitués, j’ai été ébahie de me retrouver dans des villages restés figés dans le temps. C’était impressionnant.

La série est très attendue, surtout après le succès d’audience du «Bazar de la Charité». Cela vous met-il la pression ?

Non. Pour un acteur, après un tournage, le travail est fait. Et nous avons fait le maximum. En ce qui me concerne, j’ai donné au-delà de ce que je pouvais. J’ai appris, au fil du temps, à lâcher prise. J’espère juste que le public va apprécier cette histoire.

Avez-vous de nouveaux projets ?

Oui, au théâtre. Je suis ravie de pouvoir être bientôt à nouveau sur les planches, à la rencontre du public. Mais il est encore trop tôt pour en parler.

Un petit mot sur le retour de la «Star Academy» sur TF1 ?

C’est exceptionnel que ce programme revienne après tant d’années. Je suis curieuse et contente à l’idée de revoir Nikos et les professeurs. Ma carrière, je la dois à la «Star Ac» ! 

Cet article est paru dans le Télépro du 8/9/2022

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