«Snowpiercer», une série Netflix postapocalyptique dans l’air du temps

«Snowpiercer», une dystopie qui fait froid dans le dos... © Lmk / Landmark Media / ISOPIX
Aurélie Bronckaers
Aurélie Bronckaers Journaliste

Après la BD et le film, «Snowpiercer» est adaptée en série. Netflix s’est emparé de l’œuvre postapocalyptique de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette («Transperceneige»), adaptée aussi à l’écran par Bong Joon-Ho («Parasite»), pour en faire une dystopie moderne et actuelle.

Le monde n’est plus tel qu’il était. La Terre devenue chaude comme la braise n’était plus vivable. Des scientifiques ont alors étudié les moyens de survie : refroidir la Terre est la seule option. Ils ratent leur coup et transforment la planète en glaçon. Le grand gel menace l’espèce humaine. Une version moderne de l’arche de Noé (un train à grande vitesse de 1.001 wagons qui réalise le tour de la Terre éternellement) accueille les plus fortunés. Avant de s’élancer, le peuple s’empare du train. Six ans plus tard, la survie est toujours la priorité. 

Lutte des classes

Le sujet principal de «Snowpiercer» est évident. La lutte des classes repose sur les nombreux personnages (1ère, 2ème, 3ème et “sans classes”) développés au cours des 10 épisodes. Après plus de six ans de cohabitation en confinement, la série affirme que les êtres humains ne pourraient pas se mettre sur un pied d’égalité. En cause, la richesse, le statut, l’origine, etc. Pendant que les bourgeois baignent dans un jacuzzi, les laissés-pour-compte rationnent leurs provisions dans l’espoir de survivre. 

Dès les premières secondes, le ton est donné. Le pitch donne froid dans le dos… Et nous rappelle que la question écologique n’est toujours pas résolue. Le cataclysme climatique est à notre porte. 

Si la série sait se distinguer des fictions pour ados habituelles de la plateforme, le fil rouge de cette dystopie reste toutefois commun. Une enquête sur la mort d’une passagère permet de développer les différentes intrigues du scénario. L’occasion aussi d’explorer les moyens inventés par l’Homme pour assurer sa survie… et son confort ! 

Le gros point fort de «Snowpiercer» est sans aucun doute son image. À la fois sombre, authentique et percutante, elle apporte un côté brut à la série. Les effets spéciaux sont minimes et naturels pour laisser place à un décor glacial époustouflant. 

Curieux de découvrir «Snowpiercer» ? La série est disponible sur Netflix. La bande-annonce : 

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