Skier vert au pays de l’or blanc
Alors que de nombreux vacanciers sont sur le point de prendre la route vers les stations de haute montagne, « Tout s’explique » (RTL-TVI ce jeudi à 19h50) s’interroge sur les pistes envisagées pour rendre les sports d’hiver plus écoresponsables. Aperçu de quelques initiatives innovantes.
Zéro plastique…
En Italie, Pejo 3.000, une petite station de ski située dans le Trentin, a décidé de bannir toute utilisation de plastique à usage unique dès l’ouverture du domaine, en décembre dernier. Bouteilles, sacs, couverts, assiettes, pailles… n’y ont désormais plus droit de cité.
La décision fait suite à la découverte de grande quantité de micro-plastiques sur le glacier Forni, l’un des plus grands des Alpes italiennes. Selon des scientifiques de l’Université de Milan, ces particules pourraient avoir été amenées par le vent depuis les pistes de ski. Cela dit, la plupart de ces microparticules de plastiques étant des fibres de polyamide et de polyester, il apparaît que les responsables sont surtout les textiles des skieurs et leur matériel. D’où l’importance de choisir des habits et du matériel écologique.
… même pour les skis ?
Si, à l’origine, les skis étaient des planches de bois complétées de lanières en cuir, ils ont commencé à se doter de nouveaux matériaux à partir des années 1950-1960. Désormais, alors que les montagnes sont les premières victimes du réchauffement climatique (la hausse des températures y est plus élevée qu’en plaines), des fabricants de ski, soucieux de proposer des produits durables, reviennent au bois.
En Belgique, c’est le cas de la société Gerondal (www.gerondal.com). Dans l’est du pays, à Malmedy, l’ébéniste Pierre Gerondal utilise différentes essences (frêne, peuplier, hêtre, chêne, noyer…), toutes provenant d’un rayon de 250 km autour de son atelier. Réalisés sur-mesure et personnalisables, ces skis, qui ont un coût assez élevé (entre 1.250 et 1.740 euros), peuvent être modifiés et réparés afin de leur garantir la vie la plus longue possible.
Extraits issus d’un article paru dans le Télépro du 13/02/2020
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