«Sinatra, le crooner à la voix de velours» : une vie tumultueuse, entre ombre et lumière
Ce vendredi à 20h30 sur La Trois, ce documentaire retrace la vie de celui que l’on surnommait The Voice.
Fils d’immigrés italiens né près de New York, Frank Sinatra (1915-1998) s’essaie d’abord à la boxe avant de connaître ses premiers succès micro à la main. Au début des années 1950, son show télévisé fait un flop et le label qui l’a recruté le congédie. Mais il ne tarde pas à reprendre son ascension fulgurante grâce au cinéma : il obtient un Oscar en 1954 pour «Tant qu’il y aura des hommes», de Fred Zinnemann, même si le bruit court qu’il aurait décroché son rôle grâce à la mafia. Qu’importe, la rumeur des liens qu’il entretient avec la pègre confère à l’étoile montante sa part de mystère.
Adoré par les femmes, Sinatra s’est marié quatre fois, notamment avec les actrices Ava Gardner et Mia Farrow. Crooner le plus célèbre de l’Amérique, il s’est éteint en mai 1998, accédant au statut d’icône éternelle.
Le documentaire d’Annette Baumeister déroule la biographie de l’artiste sur un mode chronologique : son talent, sa voix sensuelle, ses rapports avec la mafia, son charisme qui fera de lui un séducteur, son soutien déçu à John Kennedy… Des témoins, proches et collègues (Charles Aznavour), ainsi que des artistes d’une génération plus récente (Gregory Porter) témoignent. Des extraits de concerts télévisés sont aussi utilisés,
dont celui de ses adieux en 1971. Les premiers d’une longue série car il remontera sur scène jusqu’en 1994…
Cet article est paru dans le Télépro du 31/10/2024
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