«Silence» : une foi inébranlable

Pour préparer le tournage, l’acteur Andrew Garfield a entrepris une retraite de trente jours auprès de jésuites © Arte/Metropolitan Filmexport/Ini

Depuis plus de trente ans, Martin Scorsese souhaitait adapter le roman «Silence», de l’écrivain japonais Shûsaku Endô. En février 2017, son projet rêvé sortait enfin en salles… À voir ce dimanche à 20h55 sur Arte.

Il retrace le parcours de deux jeunes jésuites portugais à la recherche de leur mentor au pays du Soleil Levant, au milieu du XVIIe siècle, alors que le christianisme avait été décrété illégal.

«J’ai toujours été attiré par les thèmes ouvertement religieux», confie le cinéaste Martin Scorsese, également réalisateur de «La Dernière tentation du Christ» (1988). «L’Archevêque Paul Moore de l’église épiscopale de New York m’avait offert le livre de Shûsaku Endô. Je l’ai emmené au Japon et l’ai trouvé très émouvant parce qu’il parle de la profondeur du christianisme.»

Fin 2016, Martin Scorsese avait choisi le Vatican pour présenter son film en avant-première, devant plus de quatre cents jésuites. Si le pape François Ier n’a pas assisté à la projection, il a toutefois reçu brièvement le cinéaste pour un échange «cordial», selon le Saint-Siège. Le sujet de «Silence» a intrigué le pape jésuite argentin, qui avait pour ambition dans sa jeunesse de devenir missionnaire au Japon. 

Cet article est paru dans le Télépro du 10/11/2022

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